KAYANZA, 5 oct (ABP) – Un homme âgé de 56 ans et originaire de la colline Gihororo en zone Murima de la commune et province de Kayanza, a été condamné jeudi le 4 octobre 2018, par le tribunal de Grande instance de Kayanza, à une peine d’emprisonnement à perpétuité, après avoir été accusé d’avoir commis l’inceste et le viol sur sa petite-fille de cinq ans. C’était dans un procès de flagrance.

L’officier du ministère Public a l’accusé d’avoir commis l’inceste et le viol sur sa petite-fille de cinq ans, ce qu’il a balayé d’un revers de main tout en signalant qu’il n’allait pas oser violer sa petite-fille qu’il aimait bien. Le tribunal a demandé à l’accusé si jamais il aurait entendu cette fillette crier surtout qu’il était le seul qui partageait le lit avec elle, au moment où certains de ses voisins disent que pendant la nuit ils étaient habitués à entendre cette fillette crier. A cette question le comparant a signalé qu’il n’a jamais entendu sa petite-fille crier ou pleurer.

Une autre question que le tribunal de grande instance de Kayanza a posée à l’accusé était de savoir s’il aurait constaté que sa petite-fille sentait des douleurs. L’accusé a répondu que la fillette lui a dit qu’elle se sentait mal au niveau de la poitrine et au niveau de l’organe génital, mais il l’a nié quelques temps après.  L’officier du ministère Public a requis pour l’accusé une peine d’emprisonnement à perpétuité.

Interrogé pour savoir s’il peut réagir à ce réquisitoire, l’accusé a déclaré qu’il lui fallait une peine de mort et que, si n’est pas le cas, qu’il lui fasse tout ce qu’il veut.
La victime a été référée à Bujumbura pour des soins médicaux.  Elle avait été récupérée par sa grand-mère après la mort de sa mère, mais celle-ci est également morte après une courte durée. Après la mort de son épouse, l’accusé a pris la petite-fille pour partager le même lit et cela pendant plus de trois mois.

Selon des habitants de la localité, outre cet homme accusé de viol, trois personnes de la colline Buyumpu en commune Kabarore, présumés auteurs de l’assassinat d’un certain Daniel Ngendakuma et de son épouse qui résidaient à la même colline, avaient comparu le même jour. Feu Daniel Ngedakumana a été décapité et sa tête reste introuvable.

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