BUJUMBURA, 21 nov (ABP) – Le  ministère de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), organise du 20 au 21 novembre 2018 à Bujumbura, un atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur les normes internationales du travail. Dans son mot de circonstance, le 2ème vice-président du bureau de l’Assemblée nationale, Mme Jocky Chantal Nkurunziza (photo de famille : 1er plan en robe rose), a indiqué que l’un des objectifs de cette activité est de sensibiliser les parlementaires sur le système normatif de l’OIT et les mécanismes de contrôle mis en place par cette organisation.

A l’issue des travaux des deux journées, a-t-elle poursuivi, les connaissances acquises permettront aux  parlementaires d’assister efficacement le Burundi lorsqu’il met en place des mesures de législation et de politique sociale en matière du travail.

En effet, a-t-elle rappelé, « la Constitution de la République du Burundi a assigné aux  parlementaires les missions de voter de bonnes lois, y compris les lois qui régissent le travail et d’en contrôler la mise en application par le gouvernement ».

Mme Jocky-Chantal Nkurunziza a tenu à préciser que le Code du travail du Burundi dispose, dans son article 9, que « la République du Burundi assigne pour son fondement à sa politique économique, qu’il y ait du travail pour toutes les personnes disponibles en quête de travail et que soit progressivement assuré le plein emploi, productif et librement choisi ». Dans ce contexte, d’après l’article 5 du Code du travail, « tout emploi doit être justement rémunéré » et « la rémunération doit être suffisante pour assurer au travailleur et à sa famille un niveau de vie décent ».

Pour sa part, le ministre en charge de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi, M. Félix Mpozeriniga (photo de famille : à droite de Jocky-Chantal Nkurunziza), a indiqué que les principaux objectifs de l’OIT sont de promouvoir les droits au travail, d’encourager la création d’emplois décents, d’étendre la protection sociale et de renforcer le dialogue social. Dans son mode de fonctionnement, a-t-il précisé, cette importante organisation mondiale s’appuie sur des instruments, tels que les conventions, les protocoles et les recommandations. Dans cette optique, la ratification d’une convention entraîne l’obligation pour les pays de soumettre, sur base périodique, un rapport aux organes de l’OIT chargés de veiller au respect des conventions ratifiées.

En cas de non-respect et de non soumission des rapports à l’OIT, les pays sont exposés à une attention internationale sur ce non-respect qui influe sur les conditions de travail et de vie, surtout des travailleurs. Le ministre Mpozeriniga a rappelé que le Burundi est membre de l’OIT depuis 1963 et qu’il a déjà ratifié 31 de ses conventions, souscrivant de ce fait aux obligations internationales qui en découlent.

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