BUJUMBURA, 11 nov (ABP) – Malgré les efforts consentis par le ministère dans la lutte contre l’épidémie du choléra, le ministre Thadéé Ndikumana (photo), a évoqué que des signes montrent que cette épidémie pourrait encore sévir dans le pays suite aux des immondices  exposés au grand jour.

Une annonce faite, ce vendredi 8 novembre par le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS), Dr Thadée Ndikumana, au cours de la communication sur les réalisations de ce ministère comptant pour le 1er trimestre 2019.

A ce propos, le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, a fait savoir qu’effectivement plus de 1000 personnes ont attrapé cette épidémie ont été traitées et guéries.

Cependant, il a estimé que le combat contre cette épidémie est de tout un chacun. Il a informé qu’il s’est entretenu avec le ministre en charge de l’adduction en eau potable. Dr Ndikumana a interpellé la population qu’à défaut de l’eau de la REGIDESO, il faut bouillir l’eau. Pour lui le ministère en charge de la Santé voudrait collaborer étroitement avec l’administration à la base sans oublier l’implication de toute la population, pour l’hygiène et assainissement. Il a informé qu’un projet de vaccination contre l’épidémie du choléra est en cours à l’endroit de la population du littoral depuis la province Cibitoke jusqu’à Nyanza-Lac. Faisant remarquer que des études ont démontré que toutes les rivières se versant dans le lac Tanganyika regorgent des bactéries de choléra.

Même si ce ministère prévoit de vacciner la population contre le choléra, Dr Ndikumana fait savoir que la meilleure prévention est l’application des règles d’hygiène par le lavage à l’eau et au savon et d’assainissement en appliquant des règles de propreté dans le voisinage. Pour lui,  un changement de comportement et une conscience collective s’imposent.

S’agissant du paludisme, il a indiqué que plus de 6.900.000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MIILDA) sont prévues à être distribuées à la population, au cours de la campagne de distribution des MIILDA prévue pour le mois de décembre de cette année.

Sur la question de savoir l’état du cancer au Burundi, le ministre Ndikumana a fait savoir qu’il se présente de plusieurs façons.

Pour le cas du cancer de l’utérus, il a soulevé que le ministère a instauré un dépistage et indiqué que des vaccins sont disponibles.

Pour le cas d’autres cancers, la meilleure prévention, selon le ministre Ndikumana, est une alimentation saine et équilibrée et la non consommation du tabac, des drogues sans oublier la consommation excessive de l’alcool.

Le ministre Ndikumana interpelle la population à faire la consultation à chaque soupçon de problème interne et externe, car si le cancer est traité précocement il guérit très bien, a-t-il ajouté.

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