BUJUMBURA, 29 sept (ABP) – L’Association burundaise des consommateurs – transparency international Burundi (ABUCO-TI Burundi) a organisée vendredi le 28 septembre 2018 à Bujumbura, une journée de sensibilisation des acteurs clés sur la problématique de gestion des restes des médicaments qui sont en étant de hors usage (périmés) dans les ménages.

Le président de l’ABUCO, Pierre Nduwayo (photo), a indiqué que l’organisation d’une telle journée      a comme objectif de sensibiliser toutes les parties prenantes sur  la problématique des médicaments qui sont conservés dans les ménages dont le ministère de la santé, les représentants des ordres des pharmacies et des médecins   ,l’administration, les partenaires techniques et financiers qui œuvrent dans le domaine de la santé pour une sensibilisation sur ladite problématique afin qu’aujourd’hui on puisse adopter un comportement qui gère de façon professionnelle les restes des médicaments combien nombreux dans les ménages parce que n’avait pas  encore fait l’objet d’une préoccupation.

Le président de l’ABUCO a signalé que ce sont des médicaments périmés que les gens considèrent comme des simples immondices ménagers alors qu’ils doivent être écartés du reste des ordures .Il a profité de cette occasion pour inviter la population Burundaise à changer de mentalité et amener les restes des médicaments cités ci-haut aux districts sanitaires qui leur sont proches pour une destruction processionnelle.

L’ABUCO va à sa part continuer à participer dans les campagnes de sensibilisation et dans la collecte en concertation avec les partenaires pour mettre ces médicaments dans des endroits appropriés afin qu’ils soient détruits selon les règles de l’art.

Le représentant de l’ordre des pharmacies, M. Harindogo Serges qui a fait la présentation sur ladite problématique est revenu sur l’état des lieux de ces médicaments en disant que ni la quantité, ni la valeur de ces derniers n’est pas encore connue. Il a ajouté aussi qu’il n’y a aucune réglementation en la matière et les médicaments dans les ménages n’ont jamais été collectés comme on faisait dans les structures pharmaceutiques.

Il a informé que les médicaments hors usage constituent un danger de santé publique et pour l’environnement, et il précise qu’une sensibilisation faite en synergie est nécessaire évoquant que le ministère de la Santé a déjà élaboré un guide de gestion des médicaments hors usage qui sera fonctionnel dans les jours à venir.

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