BUJUMBURA, 29 oct (ABP) – A l’occasion du 18ème anniversaire de la R1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité, le Burundi organise le mardi 30 octobre 2018, à Kayogoro en province Makamba (sud du Burundi), une journée porte ouverte sur cette résolution.

Selon la directrice de la Promotion et de l’Autonomisation de la femme au ministère en charge du Genre, Mme Claudine Ahishakiye (photo), les femmes rapatriées vont échanger avec les représentants du gouvernement et de l’ONU sur les problèmes rencontrés par les femmes au moment de l’exil et ceux qu’elles rencontrent aujourd’hui après leur retour au pays.

Après avoir exposé leurs problèmes, les femmes rapatriées de Kayogoro vont exprimer leurs priorités pour l’année 2019, celles des femmes vivant en exil et celles des femmes rapatriées. Elles adresseront au gouvernement et à l’ONU des recommandations.

La R1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, est l’un des instruments de référence rappelant l’importance de la participation des femmes dans la prévention, le règlement des conflits et la consolidation de la paix. Elle est articulée autour de quatre axes ou piliers, à savoir la participation, la prévention, la protection et le relèvement économique et communautaire.

A propos du 1er pilier, il est demandé à tous les Etats membres de l’ONU et institutions de garantir la participation des femmes à tous les niveaux de prise de décision (au niveau national, régional, international) pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. La prévention fait allusion à la prise des dispositions nécessaires et importantes pour protéger les besoins particuliers des hommes et des femmes, surtout en cas de maintien de la paix. L’axe protection appelle à l’adoption des mesures garantissant la protection et le respect des droits fondamentaux des femmes et des petites filles, et de mettre fin à l’impunité. Le pilier relèvement économique et communautaire demande de tenir en compte les besoins des femmes lors du rapatriement et réinsertion, et appuyer les initiatives de paix prises par les femmes.

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