BUJUMBURA, 11 avr (ABP) – La ministre à la Présidence chargée des Affaires de la Communauté est-africaine (MPAEAC), Mme Isabelle Ndahayo (photo), dit être satisfaite du taux des réalisations des activités prévues pour le premier trimestre de 2018 par le plan d’action de son ministère, a-t-on appris mardi le 10 avril 2018 à Bujumbura. Elle a signifié que plusieurs activités ont pu être réalisées à plus de 90% par rapport aux prévisions du plan d’action. Ces activités qui ont été catégorisées en quatre groupes englobent les campagnes de sensibilisation, les ateliers, les séances d’échanges d’informations, les descentes sur terrain, le suivi du processus d’amélioration du cadre légal et réglementaire de l’East african community (EAC) ainsi que la coordination de certains événements.

Mme Ndahayo a fait savoir que les séances d’échanges d’informations et les ateliers ont été organisés à l’intention des points focaux pour les affaires de l’EAC dans les institutions et les ministères techniques, et d’autres à l’intention des opérateurs économiques, de l’administration locale, des élus locaux, des organisations de la société civile et des confessions religieuses, dans le but d’échanger sur leur rôle de suivi des affaires de l’EAC. Il était aussi question de sensibiliser sur les quatre piliers de l’intégration du Burundi au sein de l’EAC ainsi que pour suivre la mise en œuvre du protocole portant création du marché commun de l’EAC et la formation sur le module du marché commun dans le système d’évaluation en ligne de la communauté.

La ministre a de plus cité l’atelier organisé à l’intention des journalistes et des responsables des médias pour échanger sur leurs contributions dans la réussite de l’intégration au sein de la communauté ; sur les enjeux, les défis et les opportunités de l’intégration, afin de vendre la bonne image du pays à travers l’information sur les bénéfices tirés, et partant, attirer les investisseurs et promouvoir le tourisme. Elle n’a pas oublié de rappeler diverses émissions radiodiffusées et télévisées pour informer la population sur l’impact de l’intégration régionale.

S’agissant des descentes effectuées sur terrain, Mme Ndahayo a indiqué qu’elles ont été faites dans le cadre d’évaluer l’état des lieux de l’opérationnalisation du poste frontière à « arrêt unique » de Kobero, une activité préparée en collaboration avec le Trade Mark East Africa, tandis qu’en ce qui est du suivi du processus d’amélioration du cadre légal et réglementaire de la communauté, l’orientation a été axée sur la mise en œuvre des décisions du conseil sectoriel sur les affaires juridiques et judiciaires, ainsi que sur la loi de 2004 sur la gestion des douanes de l’EAC.

Mme Ndahayo a précisé que le MPAEAC a, en collaboration avec le secrétariat général de l’EAC et du ministère en charge de la jeunesse, pu organiser la réunion du comité de pilotage régional chargé de préparer le tournoi sportif de la communauté qui se déroulera à Bujumbura en août prochain.  Elle a aussi cité la préparation et la coordination de la visite effectuée par les députés de l’EALA (East african legislative assembly) au Burundi du 17 au 20 février 2018 pour évaluer le niveau d’intégration de l’union douanière et du marché commun de l’EAC ainsi que la mise en œuvre des projets et programmes intégrateurs.

Au niveau de la coordination, Mme Ndahayo a encore souligné les différentes réunions, retraites, sommets et tables rondes dans lesquelles le MPAEAC a participé, tant dans leurs organisations que dans leurs tenues, surtout celles tenues en Ouganda, ajoutant spécifiquement l’organisation des réunions à l’endroit des délégations burundaises autorisées pour prendre part aux différents rendez-vous communautaires pour définir la position du pays, à l’issue desquels ces délégués  organisaient des restitutions.

A la question de savoir si le Burundi ne serait pas en retard vis-à-vis du processus de mise en place du visa unique de l’EAC, la ministre en charge de l’EAC a signifié qu’il n’est pas encore tard parce que la date ultime est de 2024 et que même la Tanzanie et le Sud Soudan n’ont pas encore réalisé cela. S’agissant des défis, Mme Ndahayo a mentionné les moyens financiers et la limitation de son ministère dans la mise en application des décisions techniques qui s’opèrent au sein des autres ministères.

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