BUJUMBURA, 22 oct (ABP) – Le Conseil national de la communication (CNC) s’est réuni en assemblée extraordinaire le vendredi 18 octobre avec à l’ordre du jour la présentation du bilan des activités trimestrielles s’étendant sur  les  mois de juillet, août et septembre 2019 ainsi que  le code de conduite des journalistes en période électorale.

D’après le président du CNC, M. Nestor Bankumukunzi (photo), le rapport d’activités centré essentiellement sur des réunions de concertation avec tous  les partenaires qui sont les responsables des medias et les journalistes a été reçu avec satisfaction par les membres du CNC. Ces derniers ont constaté que de façon générale et grâce à ces réunions, les médias œuvrant au Burundi sont en train de travailler professionnellement et en respectant la loi, sauf certains organes de presse qui méritent d’être corrigés, a dit M. Bankumukunzi, citant entre autres le journal Iwacu qui essaie de travailler professionnellement, mais avec des articles qui méritent une attention particulière et qui devraient être désormais rédigés et publiés dans le strict respect de l’équilibre de l’information. Les membres du CNC ont demandé à cet effet au bureau exécutif de veiller à ce que ledit journal travaille dans le strict respect de la loi.

Un autre journal dont les prestations laissent à désirer est la Voix de l’enseignant qui, ces derniers temps, a  diffusé des informations qui vont à l’encontre de la loi. Les membres du conseil ont aussi interpellé cet organe pour qu’il travaille dans le respect de la loi, sinon il y a risque de prendre des mesures contraignantes pour que cet organe de presse ne soit pas une entrave à la bonne marche des communautés.

Pour la Radio culture, le CNC constate qu’il y a un manquement d’ordre technique, du fait qu’il arrive qu’il soit diffusées, sur la fréquence de cette radio, une autre radio œuvrant en dehors des frontières  du pays, ce qui comporte un réel danger. Il a été demandé au bureau du CNC d’approcher cette radio pour que ces erreurs ne soient plus commises dans l’intérêt de l’exercice du journalisme au Burundi.

L’Agence Netpress quant à elle accuse des imperfections mineures qui pourraient avoir des conséquences néfastes, surtout en ces périodes sensibles où le Burundi approche les élections de 2020. Le CNC a saisi cette occasion pour interpeller les autres organes de presse de travailler davantage dans la préparation de ces élections.

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