BUJUMBURA, 3 oct (ABP) – Les clubs, les fédérations et les autres organisations sportives seront désormais agréées par le ministre ayant le sport dans ses attributions mais les formations sportives existantes et fonctionnelles ne sont pas concernées. C’est la ministre de la Culture et des Sports, Mme Pélate Niyonkuru (photo), qui l’a déclaré lors de la séance plénière du mercredi 2 octobre 2019,  à l’Assemblée nationale, où elle expliquait le bien fondé du projet de loi portant réorganisation et promotion des activités physiques et sportives.

Elle a souligné que les activités physiques et sportives occupent une place de choix dans le processus global de développement par leurs fonctions éducatives, culturelles, économiques et sociales. Ce projet de loi repose, entre autres, sur le droit de toute personne, à la pratique des activités physiques et sportives, la décentralisation de la gestion des activités physiques et sportives, par la mise en place des organes de concertation et de coordination au niveau des collectivités locales et sur une meilleure définition des missions fondamentales de l’Etat par rapport à celles des organismes de gestion du sport, notamment en ce qui concerne les pouvoirs de règlementation, d’orientation et de contrôle.

                                        Vue partielle des députés en train de voter la loi sur les activités physiques et sportives

En outre, ce projet de loi introduit des innovations donnant naissance à de nouveaux organes d’appui aux activités physiques et sportives, notamment l’observatoire national des sports, les conseils provincial et communal des sports, la commission nationale du sport d’élite et de haut niveau et de détection des talents ainsi que l’Agence nationale antidopage.

En répondant aux questions de la commission parlementaire qui a examiné ce projet de loi avant la séance plénière, Mme Niyonkuru a fait savoir que la nouvelle loi prévoit la mise en place d’un fonds national pour le développement des activités physiques et sportives. Ce fonds, a noté Mme Niyonkuru, a existé et avait financé les jeux olympiques d’Atlanta en 1996, mais suite à la crise qu’a traversée le Burundi, il a été transféré au ministère en charge de la solidarité nationale. C’est ce fonds qui doit être rapatrié conformément aux recommandations formulées par le parlement le 5 novembre 2009.

Compte tenu des activités sportives qui nécessitent beaucoup de moyens, le ministre Niyonkuru a déploré le fait que le budget alloué à ce ministère soit insuffisant.

Après quatre bonnes heures d’analyse de ce projet de loi, les députés présents à la séance plénière l’ont voté à l’unanimité des voix exprimées.

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