BUJUMBURA, 12 sept (ABP) – Les préparatifs de la saison culturale 2020A se déroulent dans les bonnes conditions en matière de la disponibilité des intrants agricoles au prix abordable a indiqué le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Déo Guide Rurema (photo : à gauche) au cours d’un point de presse qu’il a animé ce jeudi 12 septembre.

En effet, les engrais chimiques à savoir le DAP, l’Urée, et le KCL ont été remplacés par le FOMI- Imbura, le FOMI- Totahaza, et le FOMI- Bagara avec les prix respectifs de 29000 francs, 26000 francs et 26500 francs le sac de 25 kg. Le prix de la chaux agricole va passer de 11500 francs à 5000 francs.

Quant à la disponibilité, 27000 tonnes d’engrais organo-minéral sont disponibles en plus de 21000 tonnes que les agriculteurs ont déjà commandées en payant les avances. Ces tonnes sont déjà acheminées dans les provinces. Bien plus, 7800 tonnes de chaux sont disponibles dans les provinces. Des efforts sont déjà réunis pour acheminer ces intrants dans les zones administratives pour diminuer la distance à parcourir par les agriculteurs.

Les agriculteurs sont interpelés pour payer le solde pendant la période du 16 septembre au 31 octobre 2019 pour avoir le droit d’acquérir ces engrais. Ceux qui n’ont pas payé de l’avance ont la dérogation de payer en une fois au cours de la même période.

En matière de semences, à travers le programme national de subvention des semences, le prix a été réduit jusqu’à 60% et le gouvernement aura contribué à hauteur de 40%.

En effet, le prix au kg de maïs produit localement va passer de 2000 francs à 1200 francs, tandis que le prix du maïs importé va passer de 6000 francs à 3600 francs.

Pour les produits phytosanitaires, un stock  suffisant afin de combattre les maladies et les ravageurs des plantes est déjà mis à la disposition des bureaux provinciaux de l’Environnement, de l’Agriculture et d l’Elevage. Après les descentes d’inspection des maisons de vente de ces produits, plus de 300 en vendent.

Le ministre Rurema invite les agriculteurs à travailler en coopératives collinaires pour avoir plus de facilités dans l’encadrement, et l’accès aux intrants et aux crédits agricoles.

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