BUJUMBURA, 12 sept (ABP) – Le ministère de l’Education, de la Formation technique et professionnelle a animé mercredi le 11 septembre 2019, à Bujumbura,  une conférence de presse au cours de laquelle il a parlé des principales innovations qui ont commencées avec la rentrée  scolaire 2019-2020.

Selon le porte-parole de ce ministère, M.  Edouard Juma (photo) qui a animé cette conférence de presse, il s’agit de l’innovation concernant les réformes en classe de première année de l’école fondamentale. Le contenu de ces réformes est structuré en trois grands thèmes pour rendre l’apprentissage plus vivant. Le premier thème concerne l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, ensuite la découverte de son milieu, mais de manière active, et enfin la découverte de son corps, c’est-à-dire la connaissance de sa morphologie mais aussi les différents dispositifs liés à l’hygiène corporel.

La deuxième innovation concerne les langues. Au lieu d’apprendre quatre langues simultanément comme avant, l’innovation concerne l’introduction, de manière échelonnée, de l’apprentissage des langues étrangères. Cela veut dire qu’en première année, l’enfant apprend en Kirundi mais il a le Français comme seule et unique langue étrangère qui lui est enseignée.

Au deuxième cycle, en plus du Kirundi et du Français, les écoliers vont apprendre l’Anglais et au  troisième cycle, les écoliers vont ajouter à ces trois langues le Kiswahili. Juma Edouard a ajouté que cette restructuration veut rendre l’apprentissage plus vivant et placer l’enfant au centre de l’action pédagogique.

L’autre innovation concerne l’apprentissage de la lecture. Les enfants prennent beaucoup de temps à apprendre la lecture. Avec l’appui d’une université spécialisée en la matière, il sera introduit une méthodologie permettant l’apprentissage de la lecture en 100 jours. On peut compter que dans les six années qui viennent, on aura couvert tous les cursus avec les nouvelles approches, a-t-il ajouté.

Ces innovations sont  portées à la connaissance du public pour que les parents qui voudront aider leurs enfants dans l’apprentissage ne soient pas surpris de ces changements, a signalé le porte-parole du ministère en charge de l’Education.

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