BUJUMBURA, 31 août (ABP) – Les écoles paramédicales vont être supprimées au Burundi pour se conformer aux normes de la Communauté est-africaine (CEA), a indiqué le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr Thaddée Ndikumana (photo), lors d’une séance des questions orales lui adressées par les députés de la chambre basse du parlement.

Le Dr Ndikumana a fait savoir que le nombre de détenteurs des diplômes de niveau A3 et A2 qui n’ont pas d’emploi s’élève à 13.000. Il a ajouté que selon les normes de la CEA, un infirmier doit avoir un diplôme de niveau baccalauréat, comme celui qui est délivré aux lauréats de l’Institut national de santé publique (INSP). Le ministère voudrait que les lauréats du niveau A3 renforcent leur niveau de formation.

Dr Ndikumana a précisé que l’année scolaire qui commence bientôt  est la dernière promotion pour la formation paramédicale de niveau A2 et que les directeurs des écoles paramédicales sont au courant de la décision du ministère qui leur a recommandé d’y ajouter le niveau supérieur pour permettre aux lauréats d’être compétitifs dans la sous-région.

Il a également indiqué que les écoles paramédicales publiques et privées qui ne seront pas capables de mettre en œuvre cette recommandation vont être transformées en écoles professionnelles de santé pour former les personnels d’appui comme les urgentistes, les ambulanciers, les aides-soignants, etc.

Les départements médicaux qui ne vont pas être transformés en universités ou instituts de santé, vont former les personnels dont le ministère a besoin comme les radiologues. Il a également signalé que dans les écoles professionnelles, la filière de la médecine traditionnelle pourrait exister pour former le personnel de la santé traditionnelle.

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