BUJUMBURA, 22 fév (ABP) – Le Conseil des ministres s’est réuni mercredi le 20 février 2019 sous la présidence du chef de l’Etat Pierre Nkurunziza (photo) avec sept points à l’ordre du jour, apprend-on ce vendredi d’un communiqué du secrétariat général du gouvernement.

Le Conseil a d’abord analysé le projet de loi portant ratification par le Burundi de l‘accord de financement entre le Burundi et le Fonds International de Développement agricole (FIDA) relatif au projet d’intensification de la production agricole et de la réduction de la vulnérabilité au Burundi (PIPARV-B), signé à Rome (Italie) le 13 février 2019. Selon le communiqué, le projet interviendra sur 5 provinces du plateau central identifiées comme parmi les plus densément peuplées et affectées par le taux de malnutrition élevé. Il s’agit de deux communes de Karusi, quatre communes de Kayanza, trois de Ngozi, sept de Gitega et trois de Muyinga. Il appuiera au total 235.000 ménages vulnérables correspondant à 1.175.000 personnes. Après échanges et débats, le projet a été adopté moyennant finalisation des aspects de forme par une équipe désignée à cet effet.

Le Conseil a ensuite analysé le projet de loi régissant les fondations d’utilités publiques au Burundi. Le communiqué rappelle que le Conseil avait analysé ce projet et l’avait retourné pour être retouché en s’inspirant surtout des expériences des autres pays. Après avoir pris connaissance des retouches apportées au projet, il a été adopté moyennant quelques corrections.

Le Président de la République en train de saluer les membres du gouvernement avant le conseil.

Le projet de loi organique portant missions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature a été aussi analysé. Selon toujours le communiqué du secrétariat général du gouvernement, il vient se conformer aux orientations de la Constitution, raison pour laquelle il a été adopté, moyennant quelques corrections. Il en est de même pour le projet de loi organique portant missions, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur des Parquets. Le communiqué indique que la Constitution du 7 juin 2018 donne de nouvelles orientations dans l’organisation et le fonctionnement du pouvoir judiciaire. Cette Constitution prévoit, pour la première fois, le Conseil Supérieur des Parquets.

La Politique nationale de Décentralisation était aussi à l’ordre du jour. Le Communiqué indique que c’est en partant des avancées enregistrées et des défis relevés lors de la première phase de la Politique de Décentralisation adopté en 2009 que cette Politique nationale de Décentralisation, deuxième génération (2018-2027) a été élaborée en s’inspirant du Programme National de Développement. Après échanges, le Conseil a constaté que cette Politique nécessitait encore d’être retravaillée. Il a été demandé à tous les ministres concernés d’y contribuer pour que le document finalisé soit ramené en Conseil des ministres dans un délai de deux semaines.

Le Conseil a ensuite analysé a adopté, moyennant quelques retouches, le projet d’ordonnance portant révision de l’ordonnance ministérielle du 21 avril 2016 portant organisation du Concours national de certification et d’orientation à l’Enseignement post fondamental. Le présent projet propose entre autres, comme condition d’éligibilité au concours, que le candidat soit régulièrement inscrit et qu’il ait réussi en classe et sans échec en éducation. Il prévoit également que les lauréats qui échouent à ce concours national, même s’ils n’ont pas droit au redoublement, puissent se représenter aux concours des éditions ultérieures ou poursuivre leur formation dans les centres d’enseignement des métiers, moyennant certaines conditions.

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