BUJUMBURA, 17 juil (ABP) « Le secteur privé burundais est miné par plusieurs problèmes qui limitent son épanouissement, alors qu’il devrait être le pilier du développement économique », a fait remarquer, ce mardi à Bujumbura, M. Faustin Ndikumana (photo), président de l’ONG locale Parole et action pour le réveil des consciences et le changement des mentalités (PARCEM), au cours d’un point de presse animé sur la situation actuelle de ce secteur.

Ndikumana a, à cette occasion, pointé du doigt l’administration qui pèse lourdement sur le secteur au lieu de lui faciliter le travail, ajoutant que c’est un secteur qui peut faire vivre l’Etat en disponibilisant ses services sur le marché et faire vivre les citoyens en luttant contre le chômage.

Pour M. Ndikumana, la puissance économique d’un pays se fonde sur un secteur privé dynamique et florissant. Dans le contexte du Burundi qui connait une population galopante et l’exiguïté des terres cultivables, un entrepreneur qui a une idée devrait être soutenu. A cet effet, le président de la PARCEM demande l’intervention immédiate de l’état en vue de réguler la situation avant qu’il ne soit trop tard.

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