BUJUMBURA, 22 fév (ABP) – Le deuxième vice-président de la République du Burundi et Président du Conseil national de l’information Statistique (CNIS), Dr Joseph Butore (photo),  a ouvert vendredi le 22 février 2019 dans les enceintes du ministère des finances, un atelier de haut niveau pour le relèvement de la statistique au Burundi dans le but sensibiliser tous les intervenants dans la production et la diffusion de données statistiques officielles du Burundi.

Selon lui, la statistique reflète l’état du monde arguant qu’elle renseigne sur la croissance économique, le chômage, l’inflation, l’instruction, la description de l’état de santé d’une population, l’évaluation d’un traitement, la recherche de facteurs étiologiques et autres qui sont des éléments indispensables dans la réalisation des objectifs du développement durable.

Dr. Butore a signalé qu’aucun secteur n’est plus à négliger pour produire des statistiques en quantité et en qualité requises et il a interpellé tout le monde à fournir des données statistiques et les faire valider par les instances habilitées.

Il a invité l’Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU) de faire son intervention dans le sens de stopper la prolifération des données incohérentes  provenant des sources diverses, des données non fiables, des méthodologies incohérentes et non conforme à l’art statistique.

Le deuxième vice-président de la république a terminé son propos en informant que la tenue de cette réunion répond à un souhait du gouvernement de faire de la statistique burundaise un cheval sur lequel doit reposer toute prise de décision en vue d’amorcer un développement équilibré et harmonieux du Burundi.

Le directeur général de l’ISTEEBU M. Nicolas Ndayishimiye a qui a fait la présentation sur le système statistique national (SSN), a précisé que ce dernier fait face à de nombreux défis dont ceux liés à l’utilisation des méthodes, des définitions des concepts harmonisés, manque du personnel qualifié, à des ressources financières et matérielles, à un manque de processus technique harmonisé de validation des donnés, la non maitrise du cadre légal autour de la statistique au Burundi.

Il a recommandé au gouvernement de créer les services statistiques ministériels là où ils n’existent pas  afin de permettre la collecte de toutes les données disponibles au niveau de chaque secteur d’activité lesquels doivent collaborer avec l’ISTEEBU.

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