BUJUMBURA, 26 juin (ABP) – L’Observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes  de guerre et des autres crimes contre l’humanité a rendu public une déclaration dans laquelle il proteste contre les propos du commissaire à la paix et à la sécurité à l’Union africaine (UA), M. Smail Chergui.

D’après M. Jean de Dieu Mutabazi (photo), l’organisation dont il est président tient à exprimer solennellement son indignation par rapport aux propos malveillants qui ont été portés devant le Conseil de sécurité de l’ONU par le  commissaire Chergui qui, selon M. Mutabazi, a tenu des propos qui dénotent sa volonté de nuire au Burundi, notamment par un ton alarmiste décrivant le Burundi comme étant dans une grave crise politique et sécuritaire.

A l’appui de ses dires, des images de scènes de troubles datant de 2015 ont été diffusées alors que le monde entier est témoin que la situation sécuritaire est actuellement maîtrisée et que la paix et la sécurité règnent  sur tout le territoire national.

En réalité, selon M. Mutabazi, un discours pareil ternit l’image du Burundi et est dans la continuité des entreprises de déstabilisation qui sont menées par centaines puissances néo-colonialistes, qui ont insisté pour tenir un briefing sur le Burundi alors qu’il est évident que la situation dans notre pays ne constitue aucune menace pour la sécurité nationale, régionale ou internationale. Cette insistance à tenir un briefing n’était qu’un prétexte pour donner l’occasion au commissaire Chergui de demander une reprise du dialogue inter burundais à l’extérieur du pays, tout simplement dans le but de torpiller la démocratie et les élections de 2020. Fort heureusement, souligne M. Mutabazi, le Burundi n’est pas seul, et la vérité finira par triompher. Il a, par ailleurs, signifié que contrairement aux propos de M. Chergui, la plupart des membres du conseil de sécurité ont plutôt encouragé le gouvernement du Burundi à continuer de préserver la situation sécuritaire qui est normale, de poursuivre l’ouverture démocratique inclusive qui est en cours, et surtout de veiller, comme il s’y est engagé, à préparer soigneusement des élections apaisées, libres et démocratiques en 2020.

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