BUJUMBURA, 2 juil (ABP) – Les travaux de réhabilitation et de modernisation du port de Bujumbura, suspendus en 2015, vont reprendre en octobre 2019 et dureront 18 mois. Un amendement de l’accord de subvention pour l’amélioration du port a été signé samedi dernier par le ministre burundais des Affaires étrangères, M. Ezéchiel Nibigira (photo : à droite) et le représentant de la JICA (Agence japonaise de la coopération internationale) au Burundi et au Rwanda, M. Shin Maruo (photo : au milieu), en présence de l’ambassadeur du Japon au Burundi, M. Miyashita Takayuki (photo : assis, à gauche).

Avec une aide financière de 26 millions de dollars, le projet consiste au drainage du bassin de ce port, à la construction du chantier naval, la construction d’un terminal à containers et la déviation du canal de Buyenzi. Il a été initié en 2014 mais les travaux ont été suspendus momentanément en 2015, suite aux moments difficiles que le Burundi a traversés.

Shin Maruo (à gauche) et Ezéchiel Nibigira (à droite) lors de la signature de l’amendement de l’accord de subvention.

C’est un projet qui présente un intérêt capital pour le Burundi, car la réhabilitation de ce port de Bujumbura permettra d’accueillir plusieurs bateaux en provenance de Kigoma en Tanzanie et de Mpulungu en Zambie, selon le ministre Nibigira, qui s’est réjoui du fait que la JICA ait décidé de continuer ses activités au Burundi, suite au climat de paix et de sécurité qui règne dans le pays. Il a remercié le gouvernement et le peuple japonais pour cette décision qui contribue au renforcement des relations diplomatiques, politiques et économiques avec le Burundi, avant d’affirmer que le Burundi fera tout pour que ces relations puissent se renforcer.

L’ambassadeur du Japon au Burundi, M. Miyashita Takayuki a, pour sa part, indiqué que le projet est très attendu par les burundais et contribuera au développement du transport des marchandises en bateaux et des passagers entre le Burundi, la Tanzanie et la Zambie ainsi qu’au développement des économies des pays de l’East african community et de l’Afrique australe.

Pays enclavé, le Burundi dépend de la Tanzanie voisine pour le transport par chemin de fer et par camion pour l’essentiel de ses exportations et importations. En améliorant les installations du port de Bujumbura, situé sur le lac Tanganyika, le volume des marchandises manutentionnées augmentera, note-t-on dans un communiqué de presse.

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