BUJUMBURA, 25 juin (ABP) – Le ministre des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, M. Martin Nivyabandi (photo), a tenu mardi le 25 juin 2019, à Bujumbura, une réunion de coordination des partenaires de son ministère en vue d’échanger sur les divers aspects de la collaboration et donner des orientations sur l’exécution des partenariats signés.

Le ministre Nivyabandi a précisé que son ministère est investi d’un large mandat en matière de promotion et de protection des droits de plusieurs catégories de personnes. Parmi les missions assignées à son ministère figure celle de coordonner les interventions dans les différents secteurs d’actions en faveur des personnes nécessiteuses et particulièrement vulnérables.

Cette tâche multidimensionnelle appelle le concours de plusieurs acteurs et nécessite un appui multiforme. Selon le ministre Nivyabandi, la loi de 2017 qui régit les activités des organisations non gouvernementales étrangères stipule que le rôle du ministère technique consiste essentiellement à assurer le suivi des activités sur terrain et participer à l’évaluation de leurs activités. Par ailleurs, la loi susdite reprend un certain nombre d’exigences en termes d’obligations que l’on ne saurait pas passer sous silence.

Vue des participants

Un autre article signale que les organisations non gouvernementales étrangères doivent collaborer étroitement avec les ministères sectoriels pour déterminer les zones et les domaines d’intervention. Il a également souligné que l’article 11 de ladite loi énonce qu’une organisation non gouvernementale et le ministère sectoriel doivent signer un protocole d’exécution dans un délai d’un mois, faute de quoi, la convention est sujette à l’annulation.

Sur le plan de suivi-évaluation,  l’article reprend que les priorités du gouvernement sont à tenir en compte dans la détermination des zones et des domaines d’intervention, en suivant une couverture géographique équitable.

Le Burundi se meut tranquillement de la phase post-conflit à la phase de développement à long terme, a affirmé M. Nivyabandi, ajoutant que l’atteinte d’un développement socio-économique durable du Burundi est aujourd’hui un pari à gagner.

Sur base des articles précités, le ministère en charge des Droits de la personne humaine a constaté qu’il y a eu le problème de coordination car, a-t-on précisé, les plans d’actions d’un exercice ne sont pas communiqués au ministère. Le ministre Nivyabandi a souligné la nécessité de promouvoir une coopération fructueuse, ce qui permettra au ministère de mettre en œuvre ses actions prioritaires nécessitant le concours de chacun.

En vue de faire face à ces problèmes déjà signalés, M. Nivyabandi aimerait voir les partenaires du ministère concentrer leur soutien dans les secteurs stratégiques de développement durable et accélérateurs de la croissance économique définis à travers le nouvel outil programmatique, en l’occurrence le plan national de développement échelonné sur une période de 10 ans (2018-2027). Il a en outre précisé que la réussite d’une telle entreprise exige un dévouement et des efforts soutenus.

Les participants à cette réunion ont salué l’initiative du ministère d’organiser des séances d’échanges sur la meilleure méthodologie de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement. Ils ont promis de corriger les erreurs commises tout en souhaitant la bonne collaboration avec les agents du ministère.

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