KARUSI, 8 mai (ABP) – Sous le thème “zéro palu, je m’engage” et sous le haut patronage du deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Joseph Butore (photo : à droite), le Burundi a célébré mardi le 07 mai 2019, la journée mondiale de lutte contre le paludisme au stade de Buhiga en province Karusi (centre-est), a constaté l’ABP sur place.

Butore a souligné à cette occasion que la malaria est une préoccupation mondiale, raison pour laquelle tous les pays de la planète ont dédié cette journée à la lutte contre le paludisme, une maladie qui vient en première position comme cause de mortalité, d’hospitalisation et de traitement dans les structures de santé au Burundi. Mais, a-t-il indiqué, le gouvernement n’a jamais croisé les bras face à cette maladie, car les enfants et les femmes enceintes qui sont les plus vulnérables au paludisme bénéficient de la gratuité des soins depuis plus de dix ans, a fait savoir M. Butore.

Les équipes mobiles sur des postes avancés sont chaque fois créées en cas d’épidémie et les agents de santé communautaire sont sur toutes les collines pour aboutir au pari “zéro palu, je m’engage” a-t-il avoué. De même, les Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) sont régulièrement distribuées et des campagnes de sensibilisation à la prévention et au traitement du paludisme se font au quotidien, à travers tout le territoire burundais, a conclu M. Butore.

Le ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, M. Thaddée Ndikumana a signalé, de son côté, que de temps en temps, le paludisme se présente comme une épidémie, ici et là au Burundi, mais que la conjugaison des efforts de la part des services sanitaires, de l’administration et des différents partenaires arrive toujours à maîtriser la situation.

La province Karusi est l’une des plus frappées par la malaria au Burundi, a signalé pour sa part, le conseiller principal du gouverneur de la province Karusi, M. Innocent Ntirampeba, dans son mot d’accueil. La province sanitaire a dénombré 238.960 cas de paludisme en 2018 et a déjà enregistré 146 558 cas depuis le début de cette année 2019, a-t-il annoncé.

Le représentant des agences onusiennes s’est, lui aussi appuyé sur des chiffres parlant pour démontrer que le paludisme est un fléau en Afrique en général et en Afrique subsaharienne en particulier. Il a fait remarquer que l’OMS fait son possible pour la prévention et le traitement de cette maladie par des appuis aux pays les plus nécessiteux.

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