CIBITOKE, 19 juin (ABP) – Le ministre de la Communication et des Médias, M. Frédéric Nahimana (photo : 1er plan, 4ème à partir de la gauche), a réuni mardi le 18 juin, au chef-lieu de la province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi), les autorités provinciales et les représentants des médias, pour les sensibiliser sur la campagne de mise en place des cellules de veille et d’analyse de l’information.

Dans une interview accordée aux journalistes, le ministre en charge de la communication a déclaré que de telles cellules sont d’une importance capitale pour la société et les membres de ces cellules qui seront amenés à collecter, traiter et diffuser l’information fouillée et validée. Ces dernières vont renforcer la confiance entre les médias et les autorités administratives et identifier les signes d’alerte afin de prévenir la société, a indiqué le ministre Nahimana.

Quant à la valeur ajoutée de ces structures en matière d’information, le ministre Nahimana a fait savoir qu’elles vont corriger les déséquilibres de l’information selon les régions et les sujets traités, et l’affluence des informations des zones rurales, a-t-il précisé. Concernant l’historique et le bien-fondé de la cellule de veille, des rencontres réunissant tous les intervenants susceptibles de fournir de l’information à la population, par le biais des médias ont été organisées par le ministère en charge de la communication, pour dégager l’idée de la mise en place de ces cellules, afin de repérer les signaux annonciateurs de crise ou du bonheur dans les provinces et de les communiquer à qui de droit, au moment opportun, a-t-on appris sur place.

Avec la collaboration au sein d’une cellule de veille et d’analyse de l’information, les informations transmises doivent être complètes et fiables, pour ne pas compromettre la confiance du public, a souligné de son côté, M. Alexandre Ndayambaje, conseiller au ministère en charge de la communication, au cours de sa présentation. Le même conseiller a dit que pour y arriver, il faut aux journalistes des stratégies d’évaluation de l’impact des informations diffusées sur les comportements de leurs cibles. Il a ajouté que la présence des journalistes dans les cellules aiderait aussi les autorités provinciales à choisir les formats appropriés de communication.

Parlant de la composition de la cellule, les membres proviendront de tous les secteurs sociaux-économiques de la vie de la province, a-t-on appris sur place.

Notons que la mise en place effective des cellules de veille et d’analyse de l’information dans les provinces pourrait être matérialisée par une ordonnance conjointe du ministère de la Communication et des Médias et celui de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local.

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