BUJUMBURA, 17 avr (ABP) – Le président de l’ONG PARCEM, M. Faustin Ndikumana (photo), a organisé mardi le 17 avril 2018 un point de presse au cours duquel il a exprimé ses inquiétudes par rapport au travail initié par le ministère de l’Intérieur et de la Formation patriotique de faire un inventaire de toutes les organisations de la société civile opérant sur tout le territoire national.

Ndikumana a signalé qu’il trouve ce travail normal car, a-t-il estimé, cela rentre dans les prérogatives de ce ministère. Toutefois, il trouve que la procédure utilisée n’est pas normale car, a-t- il dit, il n’y a jamais eu de réunions préalables pour avertir et informer les intéressés de cette initiative, ni d’invitations, ni de calendrier pré établi, alors que ces activités vont se dérouler dans toutes les provinces du pays.

Selon lui, que quand les représentants de ces associations se rendent aux lieux d’identification, ils trouvent un questionnaire très complexe qui demande beaucoup de détails à propos du contenu des assemblées générales, des dates de transfert des fonds antérieurs, de l’état de financement des projets antérieurs et d’autres. Le président de la PARCEM fait savoir que ces informations sont demandées sur place alors que ces représentants s’invitent eux-mêmes et les conseillers de ce ministère qui effectuent ce travail refusent de leur donner le questionnaire afin qu’ils puissent se préparer.

M. Ndikumana demande un cadre d’échanges permanent entre les organisations de la société civile et le ministère de l’Intérieur. Il souhaite qu’il y ait une réunion entre la société civile et le ministère pour donner un calendrier et expliquer ce questionnaire, et ainsi permettre auxdites associations d’apprêter les documents nécessaires à cet inventaire.

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