BUJUMBURA, 25 fév (ABP) – La ministre de la Jeunesse, des Postes et des Technologies de l’Information, Mme Evelyne Butoyi (photo : avec micro), a procédé samedi le 23 février 2019, au cercle du cinquantenaire de Gatumba en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura (ouest du Burundi), à la remise solennelle des certificats de formation professionnelle à 220 jeunes étudiants chômeurs, a-t-on constaté sur place.

Sur l’initiative de l’association solidarité pour la paix et le développement de la province Bujumbura (SOPADEBU) en collaboration avec ledit ministère, ces jeunes ont été formés en modules comme l’entrepreneuriat, la lutte contre la pauvreté, les potentialités économiques et atouts du Burundi, la gestion organisationnelle des associations d’auto-développement, l’élaboration des projets et le leadership, a indiqué M. Léonce Nzigidahera, secrétaire exécutif de la SOPADEBU.

Cette association des natifs de Bujumbura s’est sentie interpellée pour faire quelque chose, eu égard aux effectifs croissants de jeunes chômeurs dans cette province, a-t-il déclaré.

Le professeur Gaston Hakiza, un des enseignants bénévoles, a signalé que ces jeunes ont acquis des connaissances requises et qu’ils sont désormais capables d’entreprendre. Les moyens ne sont pas disponibles certes chez ces jeunes, a-t-il souligné, mais avec l’aide des communes, ils peuvent faire quelque chose, a-t-il fait remarquer, avant de lancer un appel aux ONGs et associations œuvrant dans la province afin qu’elles appuient ces jeunes à qui il a demandé de se grouper en associations.

Le président de la SOPADEBU, M. Pascal Ngendakuriyo, a promis une enveloppe d’un million de francs burundais à la première coopérative qui va lancer ses activités.

Le gouverneur de cette province, Mme Nadine Gacuti, a beaucoup félicité la SOPADEBU pour cette initiative qui contribue beaucoup dans l’encadrement de la jeunesse et a exhorté ces jeunes à ne plus compter sur l’emploi de l’Etat. Ils sont appelés à se créer eux-mêmes de l’emploi et à toujours suivre les conseils de leurs aînés.

La ministre Butoyi, native de cette province, a embrayé sur les mêmes mots en appelant les jeunes à ne pas affluer vers les villes (exode rural) mais à se tourner vers les activités de production sur les collines. Elle a remercié la SOPADEBU et ses enseignements bénévoles pour leur contribution en faveur du ministère et de la jeunesse, avant d’exhorter les différents partenaires (parents, confessions religieuses, enseignants etc…) à faire de même.

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