BUJUMBURA, 3 mai (ABP) – La responsable de programmation du festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Burundi (FESTICAB), Mme Francine Munyana (photo), a annoncé mardi le 30 avril 2019 à l’Institut français du Burundi,  que la 11ème édition du FESTICAB est prévue du 31mai au 7 juin de cette année.

Selon elle, le FESTICAB a comme objectif la promotion et la diffusion des films des réalisateurs Burundais en particulier et des films étrangers en général, tant au niveau national qu’international. Le thème retenu cette année est ” jeunesse et santé “.

Il s’ agit d’ une occasion unique pour les jeunes cinéastes burundais et étrangers de démontrer leur savoir-faire afin de pouvoir véhiculer des messages dénonçant ces vices qui freinent le développement de la santé des jeunes dont la consommation excessive de l’alcool et des drogues, les rapports sexuels irresponsables qui s’observent dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux et autres .

La responsable de programmation a indiqué qu’on aura au total 63 films sélectionnés au niveau du FESTICAB avec 10 films de la catégorie nationale dont 5 documentaires et 5 films de fiction et dans la catégorie internationale, pour catégorie long-métrage 11 films et pour catégorie court-métrage de fiction 18 films et 11 films pour la catégorie documentaire.

Mme Munyana a signalé aussi qu’il y a une autre catégorie qui n’est pas compétitif qui est la catégorie panorama où 13 films ont été reçus.

Elle a profité de cette occasion pour inviter les  Burundais de venir regarder les films pour cet édition ajoutant que des salles de projection des films sont disponibles que ça soit à Bujumbura et à l’intérieur du pays dont l’Institut français, le centre jeune Kamenge pour la mairie de Bujumbura, les clac de Gatara (Kayanza), Mugina (Cibitoke), Isare (Bujumbura) Kigamba (Cankuzo), Tangara (Ngozi), paroisse saint Augustin de Buyenzi, Alliance française de Gitega .

Elle n’a pas manqué de souligner qu’on a essayé de diversifier les endroits de projection des films pour que la population burundaise puisse venir avec engouement regarder les films parce que ces derniers contiennent beaucoup de leçons, divertissent, réconcilient.

Elle a aussi fait savoir que le film est un bon moyen de développement d’un pays au niveau culturel mais aussi au niveau financier, car l’industrie cinématographique a des débouchés extraordinaires au niveau financier pour un pays .

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