BUJUMBURA, 14 avr (ABP) – Le président Gabonais en même temps président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), M. Ali Bongo Ondimba (photo: à gauche), a effectué, vendredi, une visite officielle au Burundi où il a atterri à 11h 30’ à l’Aéroport international de Bujumbura.

Il a été accueilli, par son homologue le Président Pierre Nkurunziza (photo : à droite), accompagné des hauts cadres de l’Etat.

Il a, ensuite, été reçu, en audience par le Président Nkurunziza, à la présidence de la République du Burundi, dans un entretien tête à tête.

Le Président Pierre Nkurunziza reçoit son homologue gabonais pour un entretien en tête à tête

Après avoir apposé sa signature dans un livre d’or, M. Bongo a d’abord remercié son homologue Pierre Nkurunziza pour un accueil chaleureux lui  réservé avant de confier à la presse que cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans tous les pays de la CEEAC récemment entamée. Il a, dans cette perspective, indiqué qu’il lui restait deux étapes ; celle de Bujumbura et Yaoundé. Il est venu donc, a-t-il confié, parler avec le président burundais des questions qui hantent la sous-région comme il l’a fait avec tous autres présidents.

A cette occasion, a-t-il ajouté, c’est une opportunité de parler avec le président concerné des questions, d’abord, de la sous-région et celles inhérentes au pays lui-même ce qu’il a fait avec le président burundais. Selon, Bongo, il a eu, par ailleurs, certains éclaircissements de la part de son homologue.

Etant donné que la CEEAC est une communauté économique, a-t-il spécifié, il est clair que l’aspect économique est d’une importance capitale raison pour laquelle des questions économiques ont été, elles aussi, discutées pour voir comment faire avancer la sous-région.

Pour M. Bongo, la problématique en Afrique est presque la même. La population est jeune d’où des mécanismes doivent être mis en œuvre pour nourrir cette dernière sans toutefois oublier la création de l’emploi. Ce sont, a-t-il révélé, les pistes de réflexion qui conduisent tout le reste.

Concernant les relations entre le Burundi et le Rwanda qui ne sont pas du tout bonne, le président de la CEEAC s’est, également, exprimé là-dessus « Nous avons suffisamment deux expériences en Afrique. La première consiste à l’écoute et la deuxième au dialogue et pour la personne de bonne volonté il n’y a rien qui puisse empêcher que nous puissions trouver les solutions.», a-t-il conclu.

Similar Posts

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *