BUJUMBURA, 31 juil (ABP) – Le deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Joseph Butore (photo : à droite), a tenu ce mardi le 31 juillet 2018, dans les enceintes du ministère des Finances, une réunion avec les dirigeants des entreprises publiques, pour évaluer les étapes franchies après la rencontre du 13/12/2017 d’une part, et la mise en application du décret N° 100/196 du 15 septembre 2018 portant dispositions complémentaires de gouvernance des établissements publics à caractère administratif, des administrations personnalisées de l’État et des sociétés à participation publique, d’autres part.  Il a rappelé que la redynamisation des Sociétés à participation publique (SPP) et des Etablissements publics à caractère administratif (EPA) reste une grande préoccupation du gouvernement. Il a ensuite indiqué qu’à travers la séance du 13/12/2017, beaucoup d’informations ont été données et que chaque société peut se comparer aux autres, étant donné que la situation économico-financière n’est pas bonne dans toutes les SPP pour la période allant de 2010 à 2016.

M. Butore a précisé que les causes évoquées de cette faible performance des SPP sont notamment la mauvaise

gestion, la lourdeur des procédures de passation des marchés publics et la faible capacité des SPP à faire face à la concurrence des sociétés privées.

Le deuxième vice-président a en outre souligné que lors de la réunion du 13/12/2017, il avait été recommandé que chaque entreprise organise régulièrement des audits de performances dans la gestion des EPA et des SPP, ce qui permettrait de connaitre l’état de la gestion de ces entités, en vue de prendre des mesures de redressement. Chaque entreprise est appelée à faire une feuille de route pour sa redynamisation avant le recrutement d’un audit financier ou organisationnel et les entreprises doivent respecter le cadre légal et réglementaire régissant l’organisation et le fonctionnement des EPA et les SPP, a-t-il recommandé.

Pendant les échanges, les responsables des entreprises publiques ont exprimé leur satisfaction envers la réunion du 13/12/2017 qui leur a permis d’améliorer la situation économico-financière ; mais le directeur général de l’OBR (Office burundais des recettes) a souligné que parmi 27 entreprises enregistrées, cinq seulement ont fait le versement des dividendes dont la BRARUDI, Global port services Burundi (GPSB), la BANCOBU, la SOSUMO et le FPHU.

Le deuxième vice-président a repris la parole et a remercié les responsables des entreprises pour le pas franchi en rapport avec le redressement des SPP, avant de les inviter toutes à mettre en application d’abord le décret numéro 100/196 du 15 septembre 2016 dans tous ses articles qui sont au nombre de 34 et s’efforcer à connaitre le contenu de ce décret, tout en l’affichant même au lieu de travail, parce que c’est dans ce décret qu’ils trouveront des solutions de tous les problèmes qui concernent les entreprises.

Les directeurs généraux des entreprises, a-t-il poursuivi, doivent connaitre leurs missions chaque mois ou du jour au jour.  Il a aussi ajouté que les chefs des entreprises doivent respecter la loi en ce qui est de l’octroi des marchés. De même, toutes les entreprises doivent collaborer avec la direction nationale du patrimoine au ministère en charge des finances. Les entreprises comme la REGIDESO doivent prendre des mesures pour faire le maximum du recouvrement.

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