BUJUMBURA, 1er oct (ABP) – Le gouvernement du Burundi “n’a pas d’informations sur les dates” de la tenue de la 5ème session du dialogue inter burundais sous l’égide de la Communauté Est-Africaine (CEA) depuis janvier 2016, a déclaré vendredi le 28 septembre 2018 à l’ABP M. Thérence Ntahiraja (photo), porte-parole du ministère de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local.

“En effet, cette question pourrait être posée à la facilitation régionale car jusqu’à présent, on n’a pas d’informations sur les dates de cette 5ème session. On sait tout simplement qu’il y a eu des consultations “, a-t-il précisé.

Le 24 août dernier, le gouvernement burundais, par le truchement des autorités du ministère des Affaires étrangères, a souhaité devant les membres du corps diplomatique et consulaire accrédités au Burundi, que cette 5ème session du dialogue inter-burundais “soit la dernière”.

S’exprimant sur les préparatifs de cette session, M. Ntahiraja a fait remarquer que le gouvernement burundais s’est toujours ouvert  au dialogue inter burundais comme le dialogue “intérieur” organisé au 1er semestre 2016 au cours duquel les représentants de tous les segments de la société burundaise au  niveau des 119 communes du pays ont exprimé  leur position sur les affaires nationales.

Dans ce cadre, a-t-il poursuivi, les préoccupations de la population burundaise ont été intégrées dans la nouvelle constitution en vigueur depuis sa promulgation le 7 juin dernier. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, il reste seulement la poursuite des préparatifs des prochaines élections burundaises de 2020.

Sur ce, M. Ntahiraja a rappelé que le 3 août dernier, au chef-lieu de la province Kayanza (nord), les représentants de 20 partis politiques, du gouvernement et du Forum des partis politiques (FDP), ont signé une feuille de route vers les prochaines élections burundaises de 2020.

Pour lui, la prochaine session du dialogue inter burundais devrait se focaliser sur “l’adhésion à la feuille de route” par les formations politiques qui ne l’ont pas encore signée, ainsi que quelques définitions du “mécanisme d’accompagnement” du mécanisme de la facilitation régionale.

“A mon avis, la facilitation pourrait accompagner le processus en vue d’être témoin du déroulement des prochaines élections et éviter tout comportement de nature à boycotter le futur scrutin multipartite ou d’en refuser les résultats”, a-t-il recommandé.

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