BUJUMBURA, 7 mars (ABP) – Deux nouveaux outils suffisamment informatifs pour la bonne gestion des produits chimiques et la protection de l’environnement au Burundi seront mis en place d’ici la fin de 2018, a-t-on appris ce mercredi le 7 mars 2018, de l’atelier d’information des femmes sur le projet de code de gestion des produits chimiques et le projet de loi relative aux inspecteurs de l’environnement au Burundi, organisé à Bujumbura par le ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme (MEEATU).

L’assistant au MEEATU, M. Théophile Ndarufatiye (photo) a, dans son discours d’ouverture, fait savoir que la priorisation de l’information du contenu de ces deux projets de loi aux femmes est poussée par le fait que ces dernières sont les plus concernées par la gestion des produits chimiques et l’inspection de l’environnement, surtout pour la première raison que les femmes jouent un grand rôle dans la commercialisation et l’utilisation des carburants, des engrais, des pesticides, des savons, des peintures, des encres, des vernis et autres. La seconde raison étant que la probabilité à ce que la santé des femmes soit affectée négativement est grande.

Ndarufatiye a indiqué que ces outils seront d’une très grande importance en ce qui concerne la gestion des produits chimiques au Burundi parce qu’à ce jour, seuls les médicaments du secteur de la santé et les pesticides à usage agricole sont réglementés, en tenant compte du cycle de vie de ces produits. L’assistant du ministre a déclaré que la motivation de l’instauration de ces deux outils a été dictée par la constatation d’une majorité des secteurs d’activités de la vie nationale qui ne disposent pas des lois régissant la protection de l’environnement, soulignant que ces outils seront donc d’une grande importance, en ce sens que le premier outil prendra en compte tout le cycle de vie de ces produits, tandis que le second organisera le corps des inspecteurs de l’environnement, lesquels inspecteurs proviendront des divers secteurs concernés.

Ndarufatiye a clarifié que ces deux projets seront prochainement adressés au gouvernement et au parlement afin que d’ici la fin 2018, le Burundi compte ces deux nouveaux textes dans la législation de la gestion des produits chimiques. Avant de clore son discours, il a adressé ses remerciements au Fonds pour l’environnement et au Programme des Nations Unies pour l’environnement pour le financement de ce projet.

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