BUJUMBURA, 21 fév (ABP) – Le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo (photo), a présenté, jeudi 21 février 2019, le rapport semestriel des activités des 10 ministères relevant de la première vice-présidence, au parlement burundais, les deux chambres réunies.

Il s’agit de l’évaluation trimestrielle de la mise en application du programme du gouvernement à partir du mois de juillet 2018. Le premier vice-président a souligné que tous ces ministères ont eu la mention très bonne. La cotation va de 95% à 68%, le premier ministère étant celui en charge des relations internationales et le dernier étant celui en charge de la décentralisation.

Les députés ont posé plusieurs questions, en insistant sur certains ministères. Le gros des questions a concerné entre autres la régularisation des arriérés de contribution à la Communauté Est Africaine (EAC), la rapidité dans le traitement des dossiers en justice, le désengorgement des maisons d’arrêt surpeuplées, la politique nationale claire en matière de planification des naissances, la lutte effective de la corruption, le respect mutuel en matière politique, la non-ingérence des agents de sécurité dans la politique.

Concernant les arriérés envers l’EAC, le premier vice-président de la République a indiqué que le Burundi est en train de s’investir pour pouvoir  s’acquitter de sa dette qui est égal à 10.626.855 USD au moment où il a déjà payé 4.522.576 USD.

Concernant la démocratie au vrai sens du terme, il a interpellé le parlement à faire respecter la loi et le règlement y relatif.

Les agents de sécurité ont été par ailleurs interpelés pour agir en apolitique. Cette autorité s’est en outre exprimée sur la nécessité de réviser la politique nationale de logement quitte à pouvoir rentabiliser même les petits espaces.  A la question relative à la non application de la suppression de 10% de taxes sur la vente d’une propriété non enregistrée au cadastre, et de la réduction de 6% à 3% sur  la vente d’une propriété enregistrée, M. Gaston a promis de le  vérifier.

En matière judiciaire, le traitement des dossiers se heurte à pas mal de défis notamment l’insuffisance du personnel au moment où le ministère n’a pas l’autorisation d’engager le nouveau personnel, l’insuffisance du matériel, l’insuffisance et l’exiguïté  des maisons d’arrêt ainsi que le manque des moyens financiers pour pouvoir réhabiliter les bâtiments disponibles mais vétustes.

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