BUJUMBURA, 19 nov ( ABP) – L’Assemblée Nationale du Burundi conjointement avec le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage organise, du 18 au 20 novembre 2019, une descente sur terrain dans certaines provinces du pays dont Bujumbura mairie, Rumonge, Rutana, Gitega, Ngozi, kirundo, Karusi, Bubanza, province Bujumbura, pour se rendre compte des différentes réalisations de ce ministère.
Le président de l’Assemblée Nationale, Pascal Nyabenda (photo), a indiqué que cette descente a deux objectifs dont celui du contrôle de l’action gouvernementale comme le préconise la constitution burundaise, ajoutant aussi que c’est un travail quotidien des députés comme on le fait aussi pour les autres ministères.
Selon toujours lui, c’est une occasion aussi de renforcer les relations d’amitié qui se trouvent entre les députés, souhaitant que ces relations continueront à toujours exister même à la fin du mandat.
Après ce discours, la première visite a été celle de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de stabilisation des berges de la rivière Ntahangwa.
Une visite a été effectuée sur le centre moderne de débarcadère de Rutumo. Le responsable du service de pêche au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage M. Evariste Rumbeti a indiqué d’abord que la récolte des poissons est bonne, expliquant qu’on parvient à avoir 21000 tonnes par an. Il a aussi fait savoir que des techniques de séchage des poissons ont été améliorées de façon que le séchage à terre qui fait que des poissons étaient contaminés par le sel qui cause des ennuis lors de la consommation n’existe plus.
Rumbeti a précisé que les bateaux dont dispose le ministère ne parviennent pas à pêcher des poissons qui se trouvent à plus de 200 m de profondeur. Il a signalé qu’un projet qui va utiliser les bateaux modernes de façon qu’on parvient à pêcher même des poissons qui se trouvent à 700 m de profondeur est en train d’être élaboré au niveau du ministère pour parvenir à pêcher même des espèces de grande taille et augmenter encore le rendement.
Au site de pépinière du palmier à huile à la rivière Dama, le directeur de l’Office de l’huile de palme du Burundi (OHP) M. Kabaragasa Augustin a fait savoir que cette pépinière contient 7960 plants de palmiers à huile et qu’un seul plant coûte 4000 FBu. Il a indiqué que dans le projet de régionalisation des cultures du ministère, cette plante va être plantée dans les régions qui sont adaptées pour cette culture. Le président de l’assemblée nationale Pascal Nyabenda a proposé que dans ces régions où le palmier à l’huile s’adapte mieux, de veiller à ce que cette plante soit plantée dans des endroits bien déterminés et que d’autres cultures comme le maïs, le haricot, le riz et autres continuent aussi à être cultivées au lieu de prioriser seulement le palmier à huile.
Il a demandé au ministre de l’agriculture de mettre en application la loi régissant les constructions au Burundi qui a été voté au niveau du parlement, expliquant que des constructions anarchiques se manifestent toujours même dans les plaines réservées pour les cultures.
Le ministre de l’agriculture a répondu qu’on a déjà interdit la construction anarchique surtout dans les plaines et qu’on va toujours faire des rappels. Le ministre a aussi signalé que le projet de distribution des semences sélectionnées se réalisera au Burundi pour tous les cultures y compris le palmier à huile à la longue.
La journée du 18 novembre 2019 a été clôturée par une visite à la société sucrière du Moso (SOSUMO) où les responsables ont montrés les différentes étapes de transformer les cannes à sucre jusqu’à l’obtention du produit fini qui est le sucre.