BUJUMBURA, 3 fév (ABP) – Les assises politiques du congrès extraordinaire du parti politique Union pour le progrès national (UPRONA), tenues samedi le 1er février à Bujumbura, ont élu “par acclamation” l’actuel 1er vice-président de la République du Burundi, M. Gaston Sindimwo (photo), candidat de cette formation politique à la présidentielle du 20 mai prochain.
Le président de cette formation politique, M. Abel Gashatsi, qui présidait la cérémonie y relative, a déclaré qu’avec cette élection, les congressistes viennent de confirmer le choix fait la veille de la tenue du congrès par le bureau politique de cette formation politique.
Gashatsi a précisé qu’initialement, une candidate femme de 39 ans avait présenté sa candidature pour représenter l’UPRONA à la prochaine présidentielle, mais le Bureau politique du parti n’a pas validé cette candidature parce que cette femme n’avait pas encore atteint l’âge exigé pour être présidentiable, selon les dispositions du code électoral en vigueur.
A ce jour, M. Sindimwo devient le neuvième candidat à la présidentielle burundaise du 20 mai prochain.
Auparavant, M. Anicet Niyonkuru a été élu candidat du CDP (Conseil des patriotes), Mme Fidélité Nibigira a été choisie candidate du parti APDR (Alliance pour la paix, la démocratie et la réconciliation), M. Abdoul Kassim candidat du parti UPD (Union pour la paix et le développement), M. Léonce Ngendakumana candidat du parti Sahwanya-FRODEBU (Front pour la démocratie au Burundi), M. Kefa Nibizi candidat du parti FRODEBU-Nyakuri, M. Valentin Kavakure candidat du parti FPN (Front populaire national), M. Dieudonné Nahimana candidat autoproclamé indépendant, ainsi que M. Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du parti au pouvoir CNDD-FDD, élu candidat présidentiel de cette formation politique le 26 février dernier.
Dans un point de presse, M. Sindimwo a promis que si les Burundais lui font confiance en l’élisant au poste de président de la République le 20 mai prochain, son gouvernement va consolider les acquis en matière politique, économique et sociale, a-t-il dit, ajoutant qu’il va introduire des innovations pour toutes ces rubriques afin que le Burundi puisse enregistrer d’autres avancées en matière politico-économique et sociale.