BUJUMBURA, 6 sept (ABP) – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Gaspard Banyankimbona (photo), a animé mercredi le 5 septembre 2018 un point de presse sur la nouvelle approche adoptée par son ministère d’orientation des lauréats de l’enseignement secondaire et post-fondamental à partir de l’année académique 2018-2019, aussi bien pour l’Université du Burundi (UB) que pour l’Ecole normale supérieure (ENS).
Banyankimbona a indiqué que la présente approche a l’objectif ultime de permettre à au moins 80% d’étudiants inscrits en première année à l’UB et à l’ENS de suivre des enseignements dans des filières répondant à leur 1er, 2ème ou 3ème choix. L’exercice est déjà une réussite car en moins de 10 jours de son début, le nombre d’inscrits dépasse déjà la moitié des capacités d’accueil exprimées préalablement par les deux institutions concernées, a-t-il dit.
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a rappelé que depuis quelques années, l’orientation à l’UB et à l’ENS se faisait par une commission désignée par le ministère ayant l’Enseignement supérieur dans ses attributions. La possibilité pour le candidat d’exprimer tel ou tel autre choix préalable dans telle ou telle autre filière de prédilection était presque nulle. Il a ajouté que sur plus de 5000 étudiants orientés, seul moins de 10% introduisaient des recours dont très peu étaient reçus favorablement, ce qui pourrait en partie justifier certains cas d’échec.
Banyankimbona a également signifié qu’il s’est avéré que l’orientation était basée principalement sur les résultats obtenus à l’examen d’Etat, entrainant ipso facto l’assignation à suivre une filière des fois inappropriée, d’où il ressort qu’il faille maximiser les possibilités pour l’étudiant d’opérer lui-même le choix de sa filière de formation.
Cette nouvelle approche est susceptible d’insuffler une dynamique nouvelle chez les lauréats qui, dorénavant, seraient placés devant leurs propres responsabilités. Il a terminé ses propos en demandant aux parents de soutenir cette approche en incitant leurs enfants à s’enrôler nombreux pour maximiser les résultats attendus. L’administration des deux institutions est ainsi invitée à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la réussite de tout ce processus en adoptant une communication stratégique qui rendra plus accessibles les offres de formation disponibles.