KIRUNDO, 10 juil (ABP) – Le chef de l’Etat burundais, M. Pierre Nkurunziza (photo), a animé mardi le 9 juillet 2019, dans les enceintes de la paroisse Gasura en commune Vumbi de la province Kirundo (nord du Burundi), une séance de moralisation à l’endroit des natifs, des élus et des administratifs de cette province, a-t-on constaté sur place.
« Après avoir fait un tour d’horizon sur la fondation du Royaume du Burundi, un symbole qui caractérise ce royaume et qui continue à caractériser le Burundi en cette période où il a un régime républicain, le président Nkurunziza a insisté sur certains de ces symboles et a demandé à la population de Kirundo en particulier, mais aussi à la population burundaise en général, de revaloriser ces symboles et de revenir sur les valeurs ancestrales qui ont donné la grandeur au Burundi », a indiqué le porte-parole du président de la République, M. Jean Claude Karerwa Ndenzako.
D’après M. Karerwa, le président de la République a déclaré qu’il est inconcevable que dans les milieux hospitaliers burundais, à savoir les hôtels et restaurants, le lait et le miel, qui devraient être des symboles qui caractérisent le Burundi, sont devenus des produits rares.
Le président de la République a, après avoir parlé de ces symboles caractéristiques du Burundi, expliqué que le Burundi a sa vision comme tous les pays du monde. Il a son histoire, son passé, son présent et il doit préparer son avenir. Il a demandé à la population de Kirundo et aux Burundais en général de faire un pas de plus dans la revalorisation de l’éducation burundaise, de revenir sur l’école familiale du soir, et surtout de comprendre que tout un chacun devrait garder dans son esprit que le Burundi d’aujourd’hui est un pays hérités des ancêtres et que les Burundais d’aujourd’hui devraient comprendre qu’ils ont une dette matérielle et morale envers les Burundais de demain. Ils doivent, par conséquent, se battre et refuser que les enseignements colonialistes ne portent pas un coup dur à la vie d’aujourd’hui, mais aussi au Burundi de demain. Le chef de l’Etat recommande ainsi aux Burundais en général de veiller à leur pays, à leur tradition et à la richesse de leur pays. Tout cela, a-t-il souligné, passe avant tout par la préparation d’une génération qui va bientôt prendre la relève.
Selon M. Karerwa, le chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement burundais fournit son autofinancement jusqu’à 84% sur le budget annuel. Il compte arriver à 100% d’ici trois ans, ce qui montre que le Burundi a fait un pas géant sur le développement, a-t-il martelé.