NGOZI, 19 déc (ABP) – Le projet d’appui aux filets sociaux ” Merankabandi ” organise depuis mercredi le 18 décembre 2019, en province Ngozi (nord du Burundi), un atelier de trois jours sur le renforcement des capacités des journalistes du réseau en matière de filets sociaux.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire exécutif de la commission nationale de protection sociale, M. Arcade Nimubona (photo : au milieu), a précisé que l’objectif de la formation est d’apporter une meilleure compréhension des systèmes des filets sociaux à l’endroit des membres du réseau des médias qui se sont engagés dans la promotion de la protection sociale au Burundi.
Lors de l’élaboration de la stratégie nationale de protection sociale, le diagnostic réalisé décrivait une situation préoccupante à propos de la bonne communication sur ce concept relativement nouveau et sur des moyens adaptés pour sensibiliser les populations, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, la sensibilisation de la population sur la protection sociale se révèle indispensable au Burundi, a-t-il fait savoir, estimant que cette communication ne peut pas être une réalité sans l’implication effective des médias. Il a précisé que le souhait est que les journalistes jouent un rôle décisif dans le secteur de la protection sociale en travaillant en synergie avec les autres acteurs chargés de la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale. Le suivi du fonctionnement du réseau s’inscrit ainsi dans les priorités de la commission nationale de protection sociale et du projet “Merankabandi” pour une opérationnalisation effective.
Nimubona a, à cette occasion, invité les participants à bien suivre les différentes thématiques afin d’en tirer le maximum de profits dans le but de mieux servir et répondre à ce rendez-vous d’assurer une bonne communication sur la protection sociale.
Le président du bureau de coordination du réseau des médias engagés dans la protection sociale M. Nathan Ntahondi (photo : à gauche), est revenu sur certains défis que ces médias rencontrent, dont le manque de moyens suffisants pour produire un travail de qualité qui soit à la hauteur de leurs nobles engagements. Il a cité le manque de matériels comme les caméras, les appareils photos, les enregistreurs, les ordinateurs et autres.
Sur cet aspect, il a signalé que l’appui aux médias de la part des partenaires à la protection sociale, notamment dans le renforcement des capacités des médias et en termes de matériels et d’équipements serait le bienvenu.