BUJUMBURA, 24 oct (ABP) – L’Agence pour la promotion des investissements (API), a dans le cadre de la célébration du 10ème anniversaire de son existence, organisé mercredi un atelier de restitution des résultats du bilan d’application du code des investissements 2018, a-t-on constaté sur place.

Dans son allocution de circonstance, le directeur général a.i de l’API, M. Serge Nsabimana (photo), a fait savoir que depuis la création de l’API jusqu’à nos jours, 375 entreprises ont déjà bénéficié des certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements. Entre 2010 et fin 2018, ces entreprises ont déclaré qu’elles investiraient 1.537 milliard de francs burundais et créeraient environ 19 969 emplois dans le pays, a-t-il dit, soulignant que le code des investissements actuellement en vigueur au Burundi instaure un régime douanier et fiscal privilégié en vue de promouvoir les investissements de capitaux privés dans les secteurs prioritaires de l’économie du pays. Il offre des garanties nécessaires pour sécuriser les investissements réalisés, a-t-il poursuivi.

Le bilan du code des investissements, dont l’objectif principal est de présenter l’état de la mise en application de toutes les mesures prises en faisant référence aux dispositions du code des investissements et de ses textes d’application, constitue un outil d’évaluation du système d’incitation à l’investissement selon M. Nsabimana, qui a fait remarquer que cette opération se fait depuis l’éligibilité des projets aux avantages du code des investissements jusqu’au suivi des biens et équipements exonérés.

Dans sa présentation sur la « Restitution des résultats du bilan du code des investissements 2018 », le chef de la cellule suivi et évaluation à l’API, M. David Muvunyi, a fait savoir que 356 entreprises ont été certifiées jusqu’à la fin de 2018. Parmi ces derniers, 97 projets étaient en cours d’investissements, 157 étaient clôturés, 51 fermés et 28 autres n’ont jamais investi. Selon toujours, M. Muvunyi, 14 projets ont été suspendus, cinq ont changé d’activités, tandis que quatre ont été vendus. Et si on considère la tranche des 157 projets clôturés, on constate qu’ils sont opérationnels, mais la validité de leur certificat a expiré mais n’ont jamais demandé de prolongation.

Sur 32 entreprises visitées, 14 avaient dépassé le montant d’investissements prévisionnels, tandis que 18 ne l’avaient pas encore atteint, a-t-il poursuivi. Il a été constaté que sur les 18 entreprises n’ayant pas encore atteint leur montant prévisionnel des investissements, 11, soit 61%, ont des certificats encore valides sans prolongation, quatre, soit 22%, ont des certificats qui sont expirés et trois, soit 17%, ont été prolongés.

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