KAYANZA, 24 déc (ABP) – Le ministère de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local (MIFPDL), a organisé ce lundi le 23 décembre 2019 au chef-lieu de la province Kayanza, en collaboration avec le forum des partis politiques (FDP), une réunion d’évaluation de la situation politico-sécuritaire.
Cette rencontre a été une occasion d’amender et signer le code de conduite des partis politiques, des coalitions des partis politiques, des indépendants et de l’administration territoriale, pour les élections de 2020, a constaté l’ABP sur place.
28 partis politiques qui étaient représentés (photo de famille des représentants des partis politiques) ont apposé leurs signatures. L’administration territoriale représentée par l’assistant du ministre de l’Intérieur, M. Tharcisse Niyongabo a également apposé sa signature, suivie de celle du représentant légal de la communauté Islamique du Burundi, Cheick Sadiki Kajandi Abdallah.
Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province Kayanza, M. Anicet Ndayizeye a fait savoir que la sécurité est au beau fixe et que la cohabitation entre les membres de différentes formations politiques opérant en cette province est bonne.
Il a précisé que ceux qui se cachent derrière les partis politiques pour commettre des dérapages sont appréhendés et traduits en justice.
Procédant à l’ouverture officielle de cette réunion, l’assistant du ministre de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local, M. Tharcisse Niyongabo, a indiqué que la réunion de ce lundi est la septième du genre dans l’optique de la préparation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées de 2020.
S’agissant des points à l’ordre du jour, M. Niyongabo a dit que la réunion portait sur l’évaluation de la situation politico-sécuritaire en cette période pré-électorale, les activités réalisées par le ministère de l’Intérieur visant à tenir des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées en 2020, l’exploitation stratégique par les jeunes du calendrier électoral et la signature du code de bonne conduite des partis politiques, des coalitions des partis politiques, des indépendants et de l’administration territoriale, aux élections de 2020.
Les responsables politiques ont confirmé que la situation politico-sécuritaire est bonne du fait qu’ils ont la possibilité de rencontrer leurs membres même si tout n’est pas du tout rose dans certaines provinces. Ils se sont engagés à cheminer vers les élections de 2020 et à les terminer dans la paix et la sérénité et ce, de façon libre, apaisée et transparente.
Le secrétaire général du parti CNDD-FDD M. Evariste Ndayishimiye a indiqué que si les partis politiques se rencontrent pour analyser les dispositions du code de conduite et pour se rendre compte de la ligne rouge, c’est pour montrer la responsabilité des jeunes affiliés aux partis politiques qui s’étaient joints à leurs présidents.
Il a par la suite fait savoir que celui qui empiètera sur les dispositions du code de conduite sera puni par la justice car tout dommage sera réparé. Il s’est déclaré satisfait de la façon dont les élections sont en train d’être préparées, précisant que les citoyens burundais sont actuellement mûrs.
Il a par ailleurs indiqué que la période électorale est une bonne occasion de renouvellement des institutions, précisant que ceux qui ont peur des élections, ce sont des gens qui ignorent le fonctionnement de l’Etat.
Les représentants des partis politiques ont été appelés à informer l’administration de leurs activités et à respecter les symboles des partis politiques autres que les leurs.
S’exprimant à propos du code de conduite, le président du parti Sahwanya FRODEBU, M. Pierre Claver Nahimana qui, lui aussi, a apposé sa signature sur le code de conduite, a indiqué que ce code amendé et signé concerne les comportements des partis politiques, les confessions religieuses, bref tous les partenaires.
Il a fait savoir que les partis politiques se sont engagés à tenir des réunions en respectant les lois existant dans le pays, ajoutant que ce code vient juguler les confrontations entre l’administration, les partis politiques, les forces de l’ordre, et bien d’autres acteurs.
Cette réunion était élargie aux représentants des jeunes au niveau national à raison d’un jeune par parti politique ainsi qu’aux représentants des confessions religieuses qui étaient présents à la réunion du 15 novembre dernier.