BUJUMBURA, 7 juil (ABP) – Le ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre (MDPASG) enregistre un taux de réalisation de 98,19% sur les activités qui étaient prévues pour le premier semestre 2018, a-t-on appris le vendredi 6 juillet 2018 au cours d’un atelier d’évaluation interne du ministère.
D’après le ministre de tutelle, M. Martin Nivyabandi (photo : au milieu), dans le souci d’harmoniser l’année budgétaire avec la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), les actions qui étaient programmées pour le 2ème semestre 2018 vont glisser dans le plan d’action annuel 2018-2019 qui commence en juillet 2018 pour se terminer en juin 2019.
Concernant les leçons apprises de cette évaluation semestrielle, il a été constaté notamment que le timing et le format du rapport ne sont pas bien respectés, et que des incohérences persistent entre le rapportage des activités de la semaine et celles planifiées pour la même semaine.
Au niveau de la budgétisation, l’efficience reste un défi. Le ratio entre le budget total utilisé et le budget prévu n’est pas calculé alors que l’on doit préciser ce qui a été consommé en termes de budget pour les rapports trimestriels, semestriels et annuels.
Les autres leçons apprises concernent, entre autres, l’unité en charge de la planification et du suivi-évaluation qui n’existe pas dans certaines cellules alors que c’est elle qui doit recevoir le rapport avant qu’il ne soit envoyé à l’unité centrale, la gestion des performances au niveau de laquelle la signature des contrats de performance des fonctionnaires n’a pas été systématique, ainsi que le système de plafonnement des budgets qui limite la réalisation des actions.
Plusieurs perspectives ont été présentées. En ce qui concerne la planification, chaque structure doit impérativement disposer de son plan d’action annuel 2018-2019 et le rendre disponible dans les meilleurs délais. La date limite a été fixée au 13 juillet 2018. Pour les structures qui utilisent les budgets de la loi des finances, ces nouveaux plans d’actions devront être réajustés en référence à la loi budgétaire 2018-2019 déjà promulguée.
En matière de gestion de performances, comme l’année fiscale s’est terminée avec le mois de juin, de nouveaux contrats de performances devront être signés pour l’année 2018-2019, mais aussi des visites de suivi seront organisées au niveau de chaque structure pour se rendre compte de leur opérationnalisation.