BUJUMBURA, 29 nov (ABP) – Le Conseil des ministres s’est réuni mercredi le 27 novembre 2019 au palais présidentiel Ntare Rushatsi sous la présidence du 1er vice-président de la République du Burundi, M. Gaston Sindimwo (photo : en train de saluer les membres du gouvernement), avec neuf points à l’ordre du jour dont celui sur le financement du projet relatif à la petite enfance et la maîtrise de la démographie « Nkuriza », selon un communiqué du Secrétariat général du gouvernement.
Le Conseil a aussi analysé le projet de loi portant ratification de l’accord de don entre le Burundi et l’Association internationale de développement pour financer un projet relatif à la petite enfance et à la maîtrise démographique « Nkuriza », signé à Bujumbura le 19 septembre 2019. Selon le communiqué, ce projet est financé pour un montant de 30 millions de dollars américains et reflète la volonté du gouvernement de lutter contre les problèmes liés au retard de croissance et à la natalité. L’objectif du projet est d’étendre la couverture des interventions communautaires en faveur de la nutrition des femmes en âge de procréer et aux enfants de moins de deux ans, et d’accroître l’utilisation des services de planification familiale. Après échanges et débats, le projet a été adopté.
Le Conseil des ministres a ensuite analysé et adopté le projet de loi portant révision de la loi du 30 mai 2018 portant Code de l’offre des soins et services de la santé au Burundi.
Le projet de règlement d’ordre intérieur du conseil d’administration de l’OBUHA, le projet de règlement d’entreprise de l’OBUHA, le projet de code de conduite et de déontologie professionnelle de l’OBUHA, le projet d’ordonnance ministérielle conjointe portant gestion du personnel issu des structures fusionnées non repris par l’OBUHA et le Cahier de charge des chefs de département de l’OBUHA ont été également analysés. Le communiqué indique que ces textes ont été élaborés dans le cadre de la mise en application des dispositions du décret qui crée l’OBUHA et pour le rendre opérationnel.
Le Conseil a analysé aussi le projet de loi portant cadre organique de la protection sociale. Le Conseil avait analysé ce projet et constaté que le texte méritait d’être retravaillé pour suffisamment tenir compte des intérêts des assurés et aussi tenir compte de la révision du Code du travail en cours pour éviter d’avoir des textes qui se contredisent. Une équipe avait été désignée pour le retravailler. Après échanges et débats sur le projet retravaillé, le Conseil l’a adopté moyennant finalisation des aspects de forme par une équipe désignée à cet effet.
Une note sur la problématique liée à l’assistance médicale des personnes vulnérables par le gouvernement a aussi été analysée. Après échanges et débats sur les propositions et stratégies proposées, le Conseil les a appréciées et a mis en place une équipe qui va proposer une solution technique afin que le gouvernement sache qui doit être pris en charge, de quelle manière et à quelle hauteur.
Le Conseil a ensuite analysé et adopté le projet de loi portant ratification par le Burundi de l’accord de prêt entre la Burundi et la Banque arabe pour développement économique en Afrique (BADEA) relatif au financement des opérations d’importation des biens en provenance des pays arabes, signé à Washington le 18 octobre 2019. Le communiqué indique que le montant du crédit est de dix millions de dollars américains remboursables sur une période de deux ans et demi et de six mois de délai de grâce. Le crédit va contribuer à l’approvisionnement du Burundi en produits pharmaceutique à travers la Centrale d’achat des médicaments essentiels au Burundi (CAMEBU).
Le Conseil a analysé une note sur le projet de la culture du palmier à huile par la société SAVONOR. Après analyse des avantages que va procurer ce projet, le Conseil a donné son accord de principe et a demandé au ministre en charge de l’agriculture de préparer la convention y relative et l’amener au Conseil des ministres pour analyse.