BUJUMBURA, 26 nov (ABP) – Le ministre des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, M. Martin Nivyabandi a déclaré ce mardi à Bujumbura qu’il est satisfait du pas déjà franchi par le projet d’appui aux filets sociaux « Merankabandi », a-t-on appris au cours de l’évaluation à mi-parcours par les parties prenantes (photo de famille des invités à l’évaluation), des réalisations dudit projet de 2017 à 2021.
En effet, le ministre Nivyabandi a salué le travail louable fait par ce projet, car d’autres projets avaient tenté, en vain, de faire un travail pareil. Le projet Merankabandi a été bénéfique pour la population. L’objectif a été atteint avec un dépassement de la cible en passant d’une prévision de 48.000 bénéficiaires à 50.090. Il a recommandé de savoir gérer la susceptibilité pour ne pas échouer. En plus de la réduction de la pauvreté, les résultats montrent l’autonomisation de la femme, parce qu’elle est vraiment capable d’avancer, même avec une petite somme de 20.000 FBu par mois. C’est en investissant dans le capital humain que le Burundi pourra promouvoir l’épanouissement de la population, a renchéri M. Nivyabandi, ajoutant qu’il faut travailler sur les mentalités des bénéficiaires pour voir rapidement l’impact.
Pour sa part, la représentante résident de la Banque mondiale, Mme Véronique Kabongo est également satisfaite des résultats déjà atteints et a souligné que ce sont les appréciations et les suggestions des autres qui vont pousser le projet plus loin.
Les participants à cette séance d’évaluation à mi-parcours ont porté une attention particulière sur la préparation de l’après projet, pour que les bénéficiaires ne retombent pas dans la situation d’extrême pauvreté. S’agissant du sort réservé aux autres provinces se trouvant en dehors de la zone d’action du projet Merankabandi, il s’est montré optimiste, surtout que le premier projet d’appui aux filets sociaux affiche une grande réussite.
Les parties prenantes ont, par ailleurs, recommandé l’augmentation du nombre de bénéficiaires, l’augmentation du montant donné à chaque ménage et la pérennisation des impacts du projet.