BUJUMBURA, 7 nov (ABP) – Le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, dans une conférence de presse organisée le 6 novembre 2019 a donné des éclaircissements relatifs à la mise en quarantaine de deux lots de médicaments qui se sont révélés non conformes aux normes exigées pour qu’un produit soit efficace selon le porte-parole du ministère de la Santé publique, Dr Jean Bosco Girukwishaka (photo).
Il a rappelé que dernièrement, le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida à travers le Département de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, a informé tous les établissements pharmaceutiques ayant ces lots de les retirer de leurs stocks et de les mettre en quarantaine. Il leur a demandé aussi de rappeler toutes les quantités qu’ils ont déjà distribuées auprès de leurs clients ou patients et de transmettre le rapport de quantités récupérées endéans 10 jours.
Dr Girukwishaka a indiqué qu’il s’agit de deux lots qui étaient parmi dix lots de médicaments quinine qui ont été commandés par la Centrale d’achat des médicaments du Burundi (CAMEBU). Il a signalé que chaque fois qu’il y a achat des médicaments, il y a un contrôle de qualité qui se fait avant son utilisation et cela a été fait. Cette dizaine de lots a été envoyée au laboratoire et les résultats ont montré qu’il y avait deux lots non conformes, la quinine sulfate 500g (lot T20429) et (lot T20430) fabriquée par une usine pharmaceutique indienne. Ils ont trouvé que l’anomalie se situe au niveau du dosage. La norme se situant entre 95 et 105%, le laboratoire a trouvé que pour les deux lots, le principe actif était sous dosé. L’un des deux s’est retrouvé à 86,54% et l’autre à 87,54%. Dr Jean Bosco Girukwishaka a ajouté que c’est une procédure normale qui se fait à travers tout le pays.
Comme le ministère sait qu’il y a des privés qui ont des pharmacies de gros qui importent aussi des médicaments, il a voulu les inviter à voir si par hasard ces deux lots ne figureraient pas parmi leurs médicaments importés. Il a rassuré que ces médicaments n’ont pas encore été en contact avec la population.
