BUJUMBURA, 22 nov (ABP ) – Le ministre de la Justice, de la Protection civique et Garde des sceaux, Aimée Laurentine Kanyana (photo), en partenariat avec le PNUD a organisé vendredi le 22 novembre 2019 à l’Hôtel du club du lac Tanganyika, un atelier de présentation du portail internet du Centre d’études et documentations juridiques (CEDJ) et du lancement de l’application de collecte de données statistiques, à l’endroit  du procureur de la République, des présidents des cours et tribunaux, des cadres de l’administration publique et du monde universitaire et autres .

Dans son discours, la ministre Aimée Laurentine Kanyana a fait savoir qu’elle vient d’ouvrir solennellement la mise en œuvre d’un portail web du CEDJ baptisé ” Mémoire du droit burundais ”  écrit en Kirundi et en Français ce qui est une innovation dans le pays. Elle a ajouté que ce portail va permettre de consulter les lois, les règlements et tous les actes juridiques à travers ce portail.

Selon toujours Mme Kanyana, ça sera d’une importance capitale pour les praticiens du droit, pour la population en général qui va accéder à tout ce qui est du droit.

Concernant l’application de collecte de données statistiques, Mme la ministre indique que c’est une valeur ajoutée pour le fonctionnement des services des juridictions, des parquets et aussi du ministère. Elle a ajouté que ça va permettre à la population d’accéder à leurs dossiers le plus rapidement possible. Elle a expliqué que le justiciable va se présenter chez le greffier et va directement être informé sur l’état d’avancement du dossier en cliquant sur l’application, de même le président de la juridiction aura toujours des informations sur l’état d’avancement de tous les dossiers.

La ministre Kanyana n’a pas manqué de souligner que cette application va permettre au ministère de la Justice d’être informé sur le fonctionnement des juridictions et parquets, étant donné que le ministre peut consulter en temps réel comment les dossiers sont en train d’évoluer quand la population se plaint que les dossiers trainent en justice et on saura chaque fois la cause du retard dans le traitement d’un dossier judiciaire.

Elle a précisé que l’intégration des données va concerner tous les dossiers, que ce soit les dossiers qui sont dans les instances judiciaires et les dossiers à venir. D’après la ministre, d’ici 6 mois, on aura cette application.

 

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