CIBITOKE, 25 sept (ABP) – L’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) a organisé mardi le 24 septembre 2019, au chef-lieu de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi), un atelier de consultations des parties prenantes (photo : vue des participants à l’atelier) en vue d’élaborer un plan d’actions sur l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or au Burundi. C’était dans le cadre de la mise en œuvre du “Projet régional sur l’élaboration de Plans d’actions nationaux sur l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or.

Protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et les rejets de mercure et de ses composantes est l’objectif visé par la convention de Minamata sur le mercure. Cette dernière reconnaît le mercure comme une substance chimique préoccupante au monde, à voir sa propagation et sa persistance dans l’environnement. La ratification de la convention de Minamata sur le mercure par un pays signifie son engagement à mettre en œuvre la convention, selon une source de l’OBPE. Cette mise en œuvre nécessite ainsi la disponibilité d’un plan d’actions tenant compte des réalités nationales.

Selon des sources bien informées, l’utilisation du mercure pour le traitement des minerais d’or est une réalité au Burundi et en province Cibitoke en particulier. Les mêmes sources signalent l’existence de quatre trafiquants du mercure dans les provinces Cibitoke et Bubanza.

Des insuffisances ont été constatées après l’étude de l’impact du mercure qui a eu lieu pour analyser la situation au niveau de la santé et de l’environnement.

Les participants à l’atelier ont proposé des stratégies pour éliminer les pires pratiques, protéger la santé publique et réduire les émissions, les rejets et les risques d’exposition au mercure. Ils ont suggéré que l’information soit fournie aux mineurs artisanaux et à petite échelle d’or et aux communautés concernées. Ils ont aussi proposé des stratégies pour gérer le commerce et la déviation de mercure.

Cet atelier a vu la participation des exploitants artisanaux d’or, des chefs des coopératives minières, des cadres de l’OBPE et de l’OBEM, des administratifs, des responsables de la santé et des journalistes, note-t-on.

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