KAYANZA, 10 août (ABP) – Les membres du syndicat STEB (Syndicat des travailleurs de l’enseignement du Burundi) ont procédé, jeudi le 9 août 2018 à la célébration de leur jubilé d’argent, une occasion qu’ils ont eu pour parler de l’origine de ce syndicat et de ses réalisations.
Le premier secrétaire du STEB à Kayanza M. Adrien Nsengiyumva (photo : à gauche), a signalé que ce syndicat a vu le jour à l’issue du congrès extraordinaire du 26 au 28 avril 1992 et a été enregistré par l’ordonnance ministérielle n° 66009 du ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 13 janvier 1993. Selon lui, le STEB se veut une éducation de qualité. Sa vision est de rendre le STEB, un syndicat démocratique, indépendant et plus proche de ses membres. Par la même occasion, il a signalé que ledit syndicat entretient des relations avec les autres syndicats entre autres la COSYBU, l’international de l’éducation, le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF) et membre du forum ” For East African Teachers’ Union” (FIATU). Il n’a pas manqué de signaler que le STEB est initiateur de la coalition pour l’éducation pour tous ” Bafashe bige” depuis avril 2004.
Il a précisé par ailleurs que ce syndicat dispose des organes au niveau de tout le pays, des provinces, des communes jusque même au niveau des écoles.
Le STEB s’est fixé des objectifs notamment le regroupement à son sein de tous les travailleurs de l’enseignement, la défense des acquis sociaux des travailleurs, l’assurance de la représentation de ses membres auprès de l’employeur, le développement ainsi que le renforcement des liens de coopération avec les autres organisations syndicales ayant les mêmes objectifs tant au niveau national qu’international. Ce syndicat s’est aussi fixé l’objectif d’assurer l’autopromotion de ses membres.
Au sujet des réalisations du STEB, il a cité entre autres la revalorisation de la carrière telle que contenue dans l’accord du 4 juillet 2002, le reclassement des fonctionnaires dans leurs grades réels et les avantages y relatifs, la prime de fidélité, la prime de rendement, la gratuite des frais scolaires pour les enfants des enseignants, la fondation-logement des personnels enseignants. Il s’agit aussi de l’implication des syndicats dans la gestion des questions des enseignants comme le redéploiement, la justice par le rétablissement des enseignants lésés dans leurs droits, la mise en place des mécanismes pour la protection sociale à l’ONPR, la charte nationale de dialogue social (CNDS) et bien d’autres.