BUJUMBURA, 13 août (ABP) – Le premier vice-président de la République du Burundi, M. Gaston Sindimwo (photo : au milieu), a ouvert vendredi le 10 aout 2018, à Bujumbura, la 2^ème édition de la conférence internationale de la Fédération africaine des associations et union des jeunes avocats (FA-UJA), a-t-on constaté sur place.

Il a fait remarquer que le gouvernement du Burundi accorde une importance particulière à la jeunesse et au droit, raison pour laquelle il l’a représenté à cette importante assemblée des professionnels du droit.

Sindimwo est également convaincu que l’Afrique ne pourra se développer que si les jeunes prennent conscience de leur force et de leurs capacités pour relever les défis que connaît ce continent. Les avocats ont un rôle crucial car, a-t-il indiqué, ce sont eux qui conseillent et assistent les clients dans des moments de conflits et de planification de projets et de développement des affaires. L’exercice du métier dans le respect des règles professionnelles profitera aux avocats et à tous les peuples du continent, a-t-il souligné.

La conférence permettra aux professionnels du droit de penser à l’avenir de cette profession et du continent, a-t-il poursuivi. Selon toujours le 1^er vice-président de la République, le continent compte sur la force de sa jeunesse pour prospérer et devenir une terre d’opportunités multiples et tirer profit des ressources multiples qu’il regorge.

La ministre de la Justice, Mme Aimée Laurentine Kanyana (photo : 2^ème à partir de la gauche) a, quant à elle, fait savoir que la journée du 10/08/2018 restera gravée dans la mémoire des Burundais en général et du Corps des avocats burundais en particulier car, a-t-il affirmé, il s’agit d’un grand honneur pour le Burundi qui abrite la 2^ème édition de la FA-UJA. Elle a, en outre, indiqué que le thème choisi « compétitivité et respect des règles professionnelles », a été bien pensé pour son contenu et son contexte qui est indiscutablement intéressant pour plus d’une raison. Les avocats, qui sont des acteurs de la justice, ont intérêt à se cultiver davantage pour être plus compétitifs sur le marché du travail, a-t-elle dit, soulignant qu’ils ont cette obligation de rester dans les limites des règles qui régissent leur profession. Elle a invité les participants à la conférence à tirer le maximum de profit possible des échanges et débats qui seront menés au cours de cette dernière qui rassemble plusieurs nationalités.