BUJUMBURA, 21 nov (ABP) – L’Assemblée nationale du Burundi a clôturé mercredi le 20 novembre 2019, une descente sur terrain organisée conjointement avec le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage dans le but d’évaluer les réalisations de ce ministère dans 10 provinces du pays dont Bujumbura mairie, Rumonge, Rutana, Gitega, Kayanza, Ngozi, Kirundo, Muramvya, Bubanza et Bujumbura.
Le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda (photo : à droite), a rappelé que ladite descente s’inscrit dans la droite ligne des activités de l’Assemblée nationale. Il a ajouté que ladite descente avait deux grands objectifs dont le contrôle de l’action gouvernementale et beaucoup plus le social pour montrer que même s’il y avait des idées différentes à l’Assemblée nationale, ils ont gardé l’unité dans leur diversité en votant les lois, en représentant la population et en contrôlant l’action gouvernementale.
Le président de l’Assemblée nationale a indiqué que les trois jours de descente sur terrain dans les 10 provinces du pays ont été une occasion de montrer qu’à la veille des élections, la paix et la sécurité règnent dans le pays expliquant qu’on peut même rentrer tard dans la nuit et que la population vaque à ses activités sans problèmes.
Concernant le contrôle de l’action gouvernementale, il a précisé que les députés sont satisfaits des réalisations des différents ministères dont celui en charge de l’agriculture.
Au cours de la descente, a-t-il ajouté, on a vu les projets de pêche et les projets du palmier à huile à Rumonge, comment fonctionne la Société sucrière du Moso (SOSUMO) dans la province de Rutana, les projets de multiplication et de vulgarisation des champignons dans la province Gitega, comment les marais sont aménagés dans les provinces de Ngozi et Kirundo, ajoutant que ce qui est important dans ces projets des marais c’est qu’on a associé la population, pour dire que même si les partenaires quittent ou terminent leurs projets, la population va prendre en mains.
Selon toujours le président de l’Assemblée nationale, on a constaté que l’argent donné au gouvernement à travers les différentes ratifications a été utilisé utilement pour l’intérêt de la population. Toutefois, a-t-il souligné, le gouvernement doit faire un effort particulier pour avoir des certificats qui permettent que les produits burundais puissent être vendus au niveau international.
- Nyabenda a fait savoir que les cultivateurs du café ont expliqué que pour le moment, le café burundais est apprécié au niveau international mais quand il s’agit de le vendre à l’extérieur du pays, on trouve qu’il porte l’étiquette d’autres pays. Il a dit que le Burundi enregistre des pertes dans ce sens.
Il a plaidé pour ces certificats, arguant que beaucoup d’unités de transformation qui naissent du jour au jour au Burundi ont besoin des documents confirmant que leurs productions sont consommables au niveau international, ce qui va permettre au pays d’avoir des devises pour pouvoir développer le pays.
Il a lancé un appel au ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme pour organiser aussi une descente avec les députés pour se rendre compte des problèmes qu’affrontent les différentes unités de transformation qui sont en train de naître.
Il a insisté aussi sur une visite des sites touristiques qui pourraient être utiles pour le pays du côté économique une fois bien aménagés.
Notons que cette descente était organisée du 18 au 20 novembre courant.