BUJUMBURA, 14 nov (ABP) – Le président de la République du Burundi et président du conseil des sages du parti au pouvoir CNDD-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie), M. Pierre Nkurunziza (photo : au milieu), a rehaussé mardi soir de sa présence la cérémonie d’ouverture solennelle de l’édition 2018 de la semaine dédiée au “combattant pour la démocratie” au Burundi prévue du 12 au 17 novembre 2018.
Les plus proches collaborateurs du chef de l’Etat burundais issus du parti au pouvoir CNDD-FDD, en l’occurrence le président de l’Assemblée nationale, M. Pascal Nyabenda, le président du Sénat, M. Révérien Ndikuriyo, et le 2ème vice-président de la République, M. Joseph Butore, ont également participé à cette cérémonie.
La semaine dédiée au combattant pour la démocratie au Burundi est organisée chaque année au mois de novembre en souvenir des 10 années de lutte armée menée par l’ancien mouvement armé CNDD-FDD depuis le lendemain de l’assassinat du premier président élu Melchior Ndadaye en date du 21 octobre 1993 jusqu’à la signature de l’accord de cessez-le-feu du 16 novembre 2003 avec le gouvernement de transition du Burundi (GTB) d’alors.
Dans une vidéo documentaire présentée pour la circonstance dans les enceintes de la permanence nationale du parti CNDD-FDD en souvenir de sa lutte armée pour la restauration de la démocratie, le président Nkurunziza a déclaré que “la guerre avec des armes” a déjà pris fin au Burundi pour faire place à “la lutte pour le développement intégral” du peuple burundais.
Depuis son accession à l’indépendance en juillet 1962, le Burundi a connu des crises cycliques “ponctuées de bains de sang” survenues notamment en 1965, 1969, 1972, 1988, 1991 et la plus longue de toutes déclenchée en 1993 qui s’est étendue sur une quinzaine d’années.
Le président Nkurunziza a recommandé à ses compatriotes de “renouer dorénavant avec une ère nouvelle marquée par des compétitions pour le développement du pays” afin de rompre définitivement avec les anciennes décennies du Burundi post-indépendant pendant lesquelles certaines élites politiques les ont embarqués parfois dans des “confrontations violentes” sur fonds de divisions ethnico-régionalistes.
Le Burundi, a-t-il insisté, dispose des “ressorts internes et des atouts solides” pour son décollage socio-économique grâce notamment aux acquis démocratiques issus du bon héritage politique laissé par les héros de l’indépendance et de la démocratie, Louis Rwagasore et Melchior Ndadaye, respectivement assassinés le 18 septembre 1961 et le 21 octobre 1993.
Signalons que cette semaine dédiée au combattant sera clôturée le 17 novembre prochain sur la colline Kazirabageni en commune Nyanza-lac de la province Makamba (sud).