GITEGA, 13 juil (ABP) – Le ministre de la Communication et des Médias, M. Frédéric Nahimana (photo : au micro), a procédé vendredi le 12 juillet 2019, à l’hôtel Rehoboth, dans la ville de Gitega (centre du Burundi), à la mise en place des cellules de veille et d’analyse de l’information dans les provinces du centre-est du Burundi, à savoir Gitega, Ruyigi, Cankuzo, Karusi, Mwaro et Muramvya.
Dans son allocution de circonstance, le ministre Nahimana a signifié que ces cellules ont la mission essentielle d’identifier des signaux préventifs de crise ou de succès dans ces provinces, d’y apporter des solutions et d’évaluer, par la suite, l’impact des informations autour de ces signaux sur la vie des populations.
Pour étayer les propos du précédent orateur, le consultant en journalisme, M. Jacques Bukuru, a indiqué que ces cellules devront repérer les signaux de malheurs dans ces provinces, citant entre autres des abandons scolaires massifs, des indices d’insécurité alimentaire ou de déstabilisation politique, des épidémies, etc…, en dégager ensuite les causes et les conséquences, proposer des voies de sortie et en faire le suivi. En cas de signaux de bonheur dans ces provinces, les mêmes cellules en feront autant, a expliqué M. Bukuru, précisant à titre exemplatif qu’en cas d’abondance des récoltes vivrières, les mêmes cellules devront prendre des mesures préventives à la bonne gestion de ces récoltes.
Quant à l’autorité administrative provinciale et en même temps président de ladite cellule, son rôle sera d’organiser des points de presse pour la diffusion de ces informations à la population et pour la mobilisation des ressources internes ou externes pour pouvoir apporter des solutions aux signaux.
Au chapitre des échanges, M. Bukuru a fait savoir que la cellule n’a pas le droit de regard sur les activités des journalistes, mais que les deux composantes ont l’intérêt de bien collaborer pour cheminer le pays sur la voie du développement.
Signalons que le profil des membres de la cellule provinciale de veille et d’analyse de l’information est multicolore. Ces membres sont issus de l’administration provinciale, des corps de défense et de sécurité, de l’appareil judiciaire, de l’agence burundaise de presse, de la société civile, de la presse privée et des confessions religieuses.
