BUJUMBURA, 6 juil (ABP) – Une cinquantaine de cadres burundais choisis dans les ministères clés suivent depuis le vendredi 5 juillet à Bujumbura, une formation de courte durée sur la gestion des affaires en vue de l’obtention d’une licence internationale pour la conduite des affaires (IBDL).
Dispensée via l’Institut supérieur de gestion des entreprises (ISGE)), la formation bénéficie d’un financement de la République Arabe d’Egypte de 30.000 dollars américains qui ont été utilisés dans l’accréditation et l’enregistrement des candidats, à raison de 600 dollars chacun.
Le secrétaire permanent au ministère burundais des affaires étrangères, M. Isidore Ntirampeba (photo : au milieu), a remercié le gouvernement égyptien et l’agence égyptienne pour le partenariat du développement pour le rôle majeur qu’elles jouent dans le renforcement des capacités des cadres burundais et les divers appuis consentis notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la défense, de la sécurité, de l’énergie et du tourisme. D’après lui, la formation pour l’obtention de l’IBDL (International business driving licence) est un noyau de développement durable au Burundi. Elle s’inscrit dans le cadre des bonnes relations d’amitié et de coopération entre le Burundi et l’Egypte.
« L’année passée, l’élaboration du plan national de développement 2018-2027 a été réalisée à 100% par les experts burundais. Et c’est une satisfaction nationale. Nous comptons aller de l’avant dans ce sens. Nous appelons nos partenaires à poursuivre les programmes de renforcement des capacités pour nos cadres en vue justement de réaliser ce rêve à 100% », a déclaré M. Ntirampeba à la presse.
A la question de savoir pourquoi cette formation est destinée aux fonctionnaires de l’Etat au moment où on est habitué à ce que les affaires soient faites par des privés, M. Ntirampeba a répondu à la presse que les affaires n’excluent personne. L’Etat élabore des projets de développement et le travail est confié aux experts qui ont des connaissances requises dans différentes matières.
A la fin de cette formation, les bénéficiaires qui proviennent de différents ministères seront appelés à mettre à contribution l’expertise qu’ils ont reçue dans l’élaboration des projets pour le compte des institutions qu’ils représentent.