BUJUMBURA, 20 juin (ABP) – La directrice de la Promotion et de l’Autonomisation de la femme au ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, Mme Claudine Ahishakiye (photo), a ouvert jeudi le 19 juin 2019, à Bujumbura, une réunion organisée par le ministère de la Communauté est-africaine à l’endroit des responsables des médias en vue d’échanger sur les activités de consultation nationale relative à un projet de la plateforme qui vise à mettre en réseau 50 millions de femmes africaines de trois communautés, à savoir la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Communauté économique des pays de l’Afrique de l’ouest.

Mme Ahishakiye a précisé que la communauté burundaise ne cesse de manifester sa volonté de bonne cohabitation avec d’autres communautés, qu’elles soient africaine, asiatique et européenne. C’est ainsi, poursuit-elle, qu’elle a besoin de bénéficier des dividendes qu’apportent ces communautés qui, a-t-elle souligné, répondent à ses obligations.

Ce projet vise à former une plateforme de 50 millions de femmes des trois communautés précitées, à travers l’échange des formations et des connaissances ou des produits dans le commerce transfrontalier et même au-delà des frontières. Il va aussi renforcer les efforts que le gouvernement ne cesse de manifester en faveur de la femme burundaise pour qu’elle accède aux différents projets et droits prônés par différents textes nationaux, régionaux et internationaux.

En plus des efforts consentis par le gouvernement, la femme burundaise n’a pas croisé les bras. Etant une femme agricultrice, la femme burundaise améliore de plus en plus sa face en se lançant dans d’autres activités génératrices de revenus comme le commerce.

Ce projet a également besoin d’autres intervenants comme les médias, qui sont invités à fournir des services efficaces à ces femmes afin qu’elles puissent s’ouvrir à la communauté est-africaine pour échanger des informations et des produits qu’elles ont transformés ou récoltés dans leurs champs. Le même projet vient aussi connecter ces femmes, à travers cette plateforme, pour avoir des informations relatives à l’accès au crédit. Ces informations vont être délivrées par les institutions de micro-finances contactées.

Cependant, affirme la directrice de la Promotion et de l’Autonomisation de la femme au ministère en charge du Genre, la plateforme n’a pas encore développé le projet en langue nationale, mais elle compte le faire. Elle a en outre précisé que le ministère ne ménagera aucun effort pour que toutes les femmes du milieu rural comme celles du milieu urbain puissent tirer profit de ce projet, à travers des ateliers de sensibilisation de la plateforme.

Les médias devront ainsi faire une large diffusion et une communication efficace de ce projet afin que toute femme engagée dans le domaine du commerce puisse en bénéficier.

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