BUJUMBURA, 7 juin ( ABP) – L’Appui au développement intégral et la solidarité sur les collines ( ADISCO ) en partenariat avec l’ONG CORDAID a organisé jeudi le 7 juin 2018 à Bujumbura, un atelier de restitution de l’étude sur l’état des lieux de l’inclusivité des jeunes dans les instances de prise de décisions et dans le processus de paix et de sécurité au Burundi, dans le cadre de la mise en œuvre de la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Dans son discours d’ouverture, l’assistant du ministre de la Jeunesse, des Postes et des Technologies de l’information M. Laurent Kaganda (photo : au milieu) a fait savoir que cette étude vient à point nommé dans la mesure où la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies pour les jeunes, la paix et la sécurité, votée le 9 décembre 2015 reconnaît les efforts des jeunes dans la construction de la paix.
Il exhorte particulièrement les États membres à examiner les moyens d’accroître la représentativité inclusive des jeunes dans les instances de prise de décisions à tous les niveaux et de proposer des mécanismes de prévention et de résolution pacifique des conflits en les intégrant dans le processus de négociations de paix et dans les efforts de consolidation de la sécurité .
Il a indiqué que l’étude vise à déterminer quantitativement et qualitativement la situation de la dite participation des jeunes dans les instances de prise de décision au Burundi et elle constitue dès lors un outil pour tous les acteurs qui veulent mener des actions de lobbying et plaidoyer en faveur de l’inclusivité des jeunes dans les processus de paix et de sécurité au Burundi.
Kaganda n’a pas manqué de souligner que l’étude a une grande importance pour le pays ; dans le sens où elle donne une base de réflexion en vue de la mise en œuvre de ladite résolution par les parties prenantes.
Le secrétaire général de l’ADISCO M. Libère Bukobero a précisé à son tour que les résolutions votées par le Conseil de sécurité des Nations Unies engagent tous les États membres, raison pour laquelle le gouvernement du Burundi prendra toute la responsabilité et la mise en œuvre de la Résolution 2250 comme il le fait pour la Résolution 1325 pour les femmes.
Il a indiqué que l’ADISCO a commandité ladite étude dans le souci de rendre disponible une base de réflexion pour ceux qui veulent apporter leur contribution en vue de la participation des jeunes.
Il a demandé au ministère de la Jeunesse de prendre le lead de cette activité en mobilisant les ressources tant techniques que financières pour pouvoir piloter cette résolution et mener à bon port sa mise en œuvre.