BUJUMBURA, 4 nov (ABP) – La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé ce lundi le 4 novembre 2019, à l’hôtel Source du Nil de Bujumbura, une réunion de sensibilisation des acteurs électoraux (administration, partis politiques, société civile et les confessions religieuses), en vue de les informer sur les procédures d’accréditation pour l’observation de l’enrôlement partiel des électeurs prévu du 9 au 12 décembre prochain, a-t-on constaté sur place.
Le président de la CENI, Dr Pierre-Claver Kazihise (photo) a, à cette occasion, d’abord rappelé que le calendrier électoral a été publié en date du 28 juin 2019 et que les centres d’inscription qui seront aussi des centres de vote en 2020 sont au nombre de 3807 éparpillés dans 2911 collines et quartiers. Il a ensuite poursuivi en précisant que dans le cadre de la préparation des élections générales de 2020, il est prévu du 9 au 12 décembre 2019, l’enrôlement partiel des électeurs qui ne se sont pas fait inscrire durant la campagne référendaire de 2018.
Selon toujours le président de la CENI, au cours de cette période, il y aura deux activités qui se feront concomitamment, à savoir l’affichage des listes des électeurs qui se sont fait enrôler au cours du vote du referendum constitutionnel de 2018 dans les centres d’inscription dont le nombre est égal à près 5.200.000 personnes (cinq millions deux cent mille) et l’enrôlement de ceux qui n’ont pas eu l’occasion de se faire inscrire en 2018 dont les rapatriés et autres.
Le président de la CENI appelle les citoyens burundais en âge de voter et qui se sont fait inscrire en 2018, de vérifier si leurs noms figurent sur les listes qui seront affichées, afin de le signaler à temps pour éventuellement corriger certaines fautes de saisie. Il a aussi signalé que ceux qui ont déménagé vers un autre endroit, comme les élèves ou les femmes qui se sont entre temps mariées après avoir fait l’inscription et autres doivent se munir de la carte de vote, et le signaler à l’agent recenseur qui va les enregistrer. La CENI va à son tour les enregistrer sur le centre de vote le plus proche proche de leur résidence actuelle.
Dr Kazihise a profité de cette occasion pour informer ceux qui ont perdu leurs cartes de vote que ce n’est pas nécessaire de se faire inscrire pour la deuxième fois, car ils pourront avoir une autre carte au moment opportun.
Le président de la CENI a invité les participants à la réunion à envoyer leurs mandataires pour suivre comment ces activités seront en train d’être réalisées. Les dossiers de ceux qui veulent suivre ces inscriptions et l’affichage des électeurs enrôlés en 2018 doivent parvenir à la CENI du 5 au 12 novembre de cette année. Ces dossiers comprendront des lettres de demande et des listes des mandataires au niveau national et provincial. Au niveau national, la liste des mandataires sera accompagnée de deux photos passeport, d’une lettre de demande et d’une photocopie de la carte nationale d’identité. Il en est de même au niveau provincial, sauf que les photos passeport ne seront pas obligatoires. Au niveau national, la société civile, le parti politique ou une confession religieuse aura le droit de mandater 10 personnes et 15 au niveau provincial.
Les participants à la réunion ont eu des inquiétudes sur la période de cet enrôlement partiel (du 9 au 12 décembre) qu’ils ont jugée trop courte. Le président de la CENI les a tranquillisés en disant que ce temps est assez suffisant, car les inscriptions concernent un petit nombre de personnes.