BUJUMBURA, 19 fév (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza (photo : à droite), a reçu en audience le mardi 19 février 2019, à Bujumbura, le président de la République fédérale de Somalie, M. Mohamed Abdullahie Mohamed (photo : à gauche) et sa délégation.
A la sortie de l’audience, le chef de l’Etat burundais a indiqué à la presse qu’il a salué l’initiative du président de la Somalie de venir visiter le Burundi.
Cette visite, a-t-il signalé, s’inscrit dans le cadre de renforcer les relations de coopération qui existent entre le Burundi et la Somalie depuis 1974. Il a en outre précisé que l’audience a été une occasion de dialoguer sur le rôle que jouent les militaires burundais dans le sens de ramener la paix et la sécurité en Somalie, qui est un pays en situation
d’insécurité.
Le président Nkurunziza a profité de cette occasion pour informer que la mesure récemment prise par la commission de l’Union africaine chargée de la paix et la sécurité a été mal reçue par le Burundi et la Somalie. Il a proposé qu’une réunion des pays qui ont des troupes en Somalie se tienne prochainement pour que la mesure soit revue et que les soldats venus de ces pays continuent à assurer leur travail de ramener la paix et la sécurité sans aucun obstacle.
Le chef de l’Etat burundais a terminé son propos en remerciant son homologue et le peuple de la Somalie pour la bonne cohabitation avec les militaires burundais qui se trouvent dans ce pays.
Le président de la Somalie a, à son tour, salué la manière dont il a été accueilli par le président de la République du Burundi. Il a par la suite exprimé ses remerciements envers le Burundi qui a pris le devant pour contribuer à ramener la paix et la sécurité en Somalie. Il a donné l’exemple de la ville de Mogadiscio qui avait été prise par le mouvement Al Shabaab mais qui est pour le moment libéré de ce dernier.
Abdullahie a également salué le pas déjà franchi par la Somalie en matière de paix et sécurité suite aux contributions de certains pays africains, dont le Burundi, ce qui a permis aux citoyens de ce pays de continuer à exercer les travaux de développement pour renforcer l’économie nationale.
